La BERD au secours des petites entreprises tunisiennes

La BERD au secours des petites entreprises tunisiennes

 

La BERD renforce l’accès des petites entreprises tunisiennes aux financements en accordant un prêt de 2 millions d’euros, en monnaie locale, à la filiale tunisienne du groupe Advans, leader international en microfinance, servant à fin 2019 plus d’un million de clients dans le monde et 16,000 clients en Tunisie, indique un communiqué.

En Tunisie, le faible accès aux financements et aux liquidités limite la croissance de nombreuses entreprises privées. Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent le cœur de l’économie, avec plus de 80 000 entreprises qui représentent 40 % du PIB du pays. Les petites entreprises emploient plus de la moitié de la population, quant aux micro-entreprises tunisiennes qui comptent plus d’un million, elles contribuent à leur tour à la création d’environ un million d’emplois.

Les fonds de la BERD aideront Advans Tunisie à accroître son financement des petites entreprises locales, des agriculteurs et des éleveurs, segments qui demeurent largement desservis. Avec son réseau de 15 agences réparties dans tout le pays, Advans Tunisie offre ses crédits aussi bien en zone urbaine que dans les zones rurales les plus reculées et met l’accent sur le conseil et l’accompagnement de ses clients, dans le but de rendre ses services accessibles à tous.

Un appui technique aidera Advans Tunisie à renforcer sa capacité institutionnelle de gestion du risque de crédit et du risque opérationnel.

Depuis le début de ses opérations en Tunisie, en 2012, la BERD a investi 934 millions d’euros dans 46 projets et fourni une assistance technique à près de 1 000 petites et moyennes entreprises, dont les deux tiers sont situées en région.

Les investissements de la Banque visent à rendre la Tunisie plus compétitive par l’ouverture des marchés et le renforcement de la gouvernance. Ils visent également à promouvoir l’inclusion économique des femmes, des jeunes et des personnes qui vivent dans des zones reculées, à renforcer la résilience du secteur financier et à appuyer la transition du pays vers une économie verte.
 

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