La colère des Tunisiens résidant au Canada

La colère des Tunisiens résidant au Canada

Les Tunisiens vivant au Canada sont très insatisfaits des services consulaires de nos représentations dans ce pays et se sont décidés à le faire savoir afin d’attirer l’attention des autorités sur le calvaire qu’ils endurent pour renouveler leurs pièces d’identité́ (CIN ou passeports) ou obtenir n’importe quel document ou service.

La diaspora tunisienne au Canada, dont le nombre s’élève à quelque 45 000 personnes qui résident principalement dans la province du Québec, ne comprend pas pourquoi les services de notre consulat à Montréal, sont aussi médiocres et pourquoi on n’arrive pas à les améliorer.

A l’ère du numérique, notre consulat exige encore la présence physique de n’importe quel demandeur de service. Pire encore, ses services ne répondent presque jamais aux appels téléphoniques et aux courriels électroniques des Tunisiens qui demandent des renseignements et des rendez-vous !

Comme certains vivent très loin du siège du consulat à Montréal ou de celui de l’ambassade à Ottawa, ils sont obligés de faire des milliers de kilomètres et parfois de prendre un avion pour se rendre à nos représentations afin de renouveler une pièce d’identité́ ou d’assurer un service.

Dépités donc par ces piètres services d’un autre temps et par les délais d’attente, les Tunisiens du Canada sont en train de signer une pétition dans laquelle ils demandent essentiellement de :

-Créer un consulat numérique ou de mettre en place un système informatique plus développé permettant d’assurer des services à distance afin de minimiser les déplacements des Tunisiens pour garantir un service quelconque.

-Avoir des réponses rapides aux courriels.

-Mettre en place un service téléphonique joignable avec une boîte vocale active.

-Accélérer les processus du traitement des dossiers et réduire les délais d’attente.

-Prévoir un système de traitement des cas urgents (prioritaires).

-Changer le système de paiement par des cartes bancaires.

-Adapter l'horaire de travail du consulat aux conditions des Tunisiens pour donner la possibilité́ à ceux qui ne peuvent pas s'absenter de leur travail ou de leurs études, ainsi qu’à ceux qui habitent loin de se déplacer dans une journée OFF ou en fin de journée pour bénéficier des services consulaires.

Nous espérons, dans ce cadre, que le ministère des Affaires étrangères sera à l’écoute de ces doléances et qu’il acceélérera la mise en place d’un vrai consultat numérique surtout que de nombreux pays africains offrent leurs services consulaires directement en ligne, évitant ainsi à leurs citoyens résidant dans cet immense pays ce calvaire des déplacements et des attentes interminables.

De notre correspondante permanente au Canada: Massara Fridhi
 

Votre commentaire