La CONECT insiste sur la révision du projet de la des finances 2018

La CONECT insiste sur la révision du projet de la des finances 2018

 

Le Bureau Exécutif de la CONECT réuni aujourd'hui sous la présidence de Tarak Cherif, Président de l'Organisation, après examen des suites des contacts et des entretiens avec le Gouvernement et la Commission des Finances et de la Planification de l'ARP attire de nouveau l'attention sur les répercussions du projet de loi de finances dans sa version actuelle sur l'aggravation de la situation économique et financière difficile que connait le pays et particulièrement les entreprises des secteurs organisés.

Le projet de la loi de finances dans sa version actuelle ne peut permettre de réaliser les objectifs annoncés en matière de croissance et de mobilisation des ressources financières  nécessaires au budget de l'Etat au regard de ses conséquences sur l'aggravation de l'instabilité de l'environnement des affaires dans le pays, l'augmentation des charges des entreprises organisées,  la détérioration du pouvoir d'achat  et l'extension de l'économie parallèle.

Pour toutes ces considérations et en appui aux propositions détaillées présentées par la CONECT à l'ARP, le Bureau Exécutif de l'Organisation lance un appel aux autorités et aux instances concernées pour reprendre le projet actuel avant son examen par l'ARP en assemblée générale et ce en évitant toute augmentation des taux d'impôt et des charges sociales.

Aussi le Bureau Exécutif insiste sur la nécessité de veiller  à l'élargissement de la base des contribuables en intégrant par le biais de mesures adaptées et efficientes  l'économie parallèle qui représente plus de 50% de l'activité économique dans les circuits organisés , en luttant contre l'évasion fiscale à travers la modernisation du contrôle et son renforcement par la reconversion de fonctionnaires et leur formation en fiscalité, la limitation des échanges monétaires et la digitalisation  des transactions.

Le Bureau Exécutif de la CONECT rappelle la nécessite de réduction et de rationalisation des dépenses publiques  dont notamment  celles  de la caisse générale de compensation   tout en veillant à apporter les solutions adéquates  au problème des entreprises publiques par le biais de la  privatisation  pour celles exerçant dans les secteurs concurrentiels et la promotion  du partenariat public-privé ainsi que  la mise en œuvre de mesures incitatives d'ordre financier et fiscal à même de stimuler l'investissement, la promotion des exportations et la relance économique.
 

D'après Communiqué

Votre commentaire