La police déjoue un plan terroriste visant le deux hauts lieux du pouvoir, Carthage et la Kasbah et l’enlèvement de touristes

La police déjoue un plan terroriste visant le deux hauts lieux du pouvoir, Carthage et la Kasbah et l’enlèvement de touristes

 

 

Au moment où les politiques continuent de se chamailler pour défendre chacun son pré carré, les institutions militaires et sécuritaires font leur travail et veillent sur la sécurité du pays et sa stabilité. Ce qui se passe dans la Libye voisine a un impact direct sur notre pays qui n’est pas à l’abri d’attentats terroristes.

Les unités d'enquête sur les crimes terroristes de la direction générale des services spéciaux de la sûreté nationale ont, en effet, déjoué des plans terroristes visant le secteur touristique et des institutions de souveraineté, dont notamment la présidence de la république et la présidence du gouvernement.

Le suspect principal dans cette opération, le dénommé Rochdy, né en 1988, a été arrêté. Il planifiait, entre autres l’enlèvement de touristes. Lors de son interrogatoire, il a reconnu avoir prêté allégeance à l'idéologie takfiriste après avoir purgé une peine dans une affaire de droit commun dans une prison à l'étranger où il a fréquenté un dangereux terroriste impliqué dans une affaire terroriste. Il a également reconnu qu'à son retour dans son pays, il a planifié des opérations terroristes en loup solitaire.

Le suspect a rassemblé des éléments terroristes adoptant l'idéologie de DAECH, méconnus par les services de sécurité, mais ils ont pu être arrêtés à temps par les forces de l'ordre.

Le juge près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a émis à l'encontre du suspect principal un mandat de dépôt.

Il est à noter qu’un autre plan terroriste a été déjoué à Kasserine. Il visait l’empoisonnement des unités sécuritaires par la ricine, une sorte de poison, classée comme « agent biologique toxique de catégorie B ».

« La ricine dispersée sous forme de poudre ou d'aérosol peut entraîner, dans un délai variant de quelques minutes à plusieurs heures, des signes d'irritation oculaire (sensation de brûlure, larmoiement, conjonctivite plus ou moins sévère) et pharyngée ainsi qu’une irritation respiratoire plus ou moins marquée : toux, dyspnée, œdème pulmonaire pouvant conduire à un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). 

Suite à ces réussites de nos forces sécuritaires on ne peut que saluer que saluer les efforts de la direction générale de la sureté nationale et de la direction générale des services spéciaux dans cette guerre menée contre le terrorisme et le crime organisé.

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