La relance économique selon Mohsen Hassen

La relance économique selon Mohsen Hassen

 

L'ancien ministre du commerce Mohsen Hassen, aujourd'hui, en charge du département économique à Nidaa Tounes, livre « quelques réflexions sur la relance par l’investissement à prendre en considération lors de la préparation de la loi de finances pour l’année 2018. » Dans un statut publié dans sa page Facebook, intitulé « Relance économique en Tunisie : Investissement contre consommation », il explique que « l’investissement public est un poste de dépense fondamental pour relancer la croissance et créer des emplois ».

« Cette politique », souligne-t-il, « consiste à augmenter les investissements publics de l’Etat, des entreprises publiques et des collectivités locales (routes, écoles, recherche, infrastructures ferroviaires ou énergétiques, économie d’énergie, services publics, logement social..). Elle peut également consister en un soutien financier apporté aux investissements des entreprises ou des ménages.
Relancer l'investissement courant 2018, serait, à mon sens, le facteur de croissance de court terme le plus efficace en Tunisie, contrairement à la relance par la consommation adoptée durant la période 2012-2014 qui a généré des effets inflationnistes ayant des effets néfastes sur l’économie du pays.

Je souhaite livrer quelques réflexions sur la relance par l’investissement, à prendre en considération lors de la préparation de la loi de finances pour l’année 2018 :
- investissements publics : tenir à garder un niveau de titre II élevé malgré le déficit budgétaire et favoriser les projets d’infrastructure économique

- Investissements en PPP : voir les projets que l’Etat peut réaliser conjointement avec le privé dans différents secteurs : habitat, BTP, Grands projets intégrés (taparura, Ben Ghayadha, Lac Sud. Salloum-Bouficha, Enfidha, Ben Guerdane, …), eau et énergie.
- Investissements privés : Revenir à l’initiative du Président de la République qui a regroupé un groupe d’hommes d’affaires pour les inciter à investir dans les régions et la développer avec application des nouvelles lois (prime 30% pour les projets d’intérêt national avec plafond 30 MD).
- Eviter d’augmenter les taux d’intérêt et adopter une politique sélective de crédits pour financer les bons projets privés (extension notamment) et réaliser les nouvelles déclarations d’investissement.
-Recapitaliser la BFPME et développer les capacités financières du secteur de la Microfinance .
Des propositions pour réduire le deux déficits seront présentées ultérieurement ».

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