La réunion de concertation sur le Gouvernement d’union nationale en l’absence du FP

 La réunion de concertation sur le Gouvernement d’union nationale en l’absence du FP

Les concertations sur la formation du gouvernement d’union nationale ont repris comme prévu mercredi au Palais de Carthage. Neuf partis politiques et trois organisations nationales ont pris part à la réunion tenue à cet effet. La Front populaire convié à cette réunion a décliné l’invitation.
Une réunion de concertation a abouti ce mercredi à la mise en place d’un planning de travail et à la création d’une commission chargée de l’examen des propositions avancées et de l’élaboration d’un document à cet effet, indique la TAP dans son compte rendu sur cette réunion.
Regroupant des parties prenantes du dialogue sur le processus de formation du gouvernement, cette commission doit élaborer un document fédérateur qui sera examiné la semaine prochaine lors d'une nouvelle réunion de concertation, selon un communiqué de la présidence de la République.
Présidée par Béji Caïd Essebsi, la réunion a planché sur les modalités de concertation autour de la formation d’un gouvernement d’union nationale ainsi que sur la démarche à suivre.
Au cours de cette réunion, le Chef de l’Etat a salué le sens aigu de patriotisme des parties prenantes de cette rencontre, mettant l’accent à ce propos sur l’importance de ce dialogue qui, a-t-il dit, va permettre d’aboutir à un large consensus autour des priorités de l’étape à venir et des moyens de les réaliser.
Ont pris part à cette réunion, le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Présidente de l’Union tunisienne du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (UTICA) et le Président l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP).
Des représentants du Mouvement Nidaa Tounes, du Mouvement Ennahdha, de l’Union patriotique libre (UPL), du parti Afek Tounes, du Mouvement projet de la Tunisie (Machrou Tounes), du parti Echaâb, du parti Al-Moubadara, du parti Al-Joumhouri et du parti Al-Massar y étaient, également, présents. Le Front populaire a décidé de boycotter cette réunion, une décision regrettée par Caïd Essebsi qui dit que la présidence n’en a été informée. « C’est son droit » (de ne pas participer aux concertations) a-t-il fait observer selon un enregistrement sonore diffusé sur Mosaïque-Fm.

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