La Tunisie a besoin d’infirmiers et de cadres paramédicaux

Au moment où le coronavirus a frappé le monde, le rapport 2020 publié par l'ONU, en coordination avec la campagne internationale Nursing Now et le Conseil international des infirmières (ICN) a conclu que la planète a un besoin urgent de près de 6 millions d'infirmiers
Selon le même rapport les pénuries les plus criardes se trouvent dans les pays les plus pauvres d’Afrique, d’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud.
Avec environ 59% des professions de santé, le personnel infirmier, qui organise et dispense les soins médicaux aux patients, forme le plus vaste groupe professionnel du secteur de la santé. Sauf que derrière ce chiffre se cache une grande pénurie, des disparités énormes de répartition mondiale et une profession rudement menacée.
Dans ce rapport sur la situation du personnel infirmier en 2020, l'OMS estime que pour résorber la pénurie d'ici à 2030 dans tous les pays, le nombre total de diplômés en soins infirmiers devrait augmenter de 8% par an en moyenne.
La question qui se pose est de savoir est ce qu’on est prêt en Tunisie pour résorber cette pénurie et est ce qu’ont est en train de former un nombre suffisant d’infirmiers et de cadres paramédicaux surtout que notre pays est frappé depuis des années par l’hémorragie de la fuite des compétences tunisiennes de ce secteur, particulièrement l’Europe et les pays du Golfe arabe se poursuit.
L’affaire de la formation est d’autant plus importante que la Tunisie est devenue un véritable réservoir d’infirmiers et de médecins pour l’Allemagne compte tenu du nombre croissant des recrutés dans ce domaine par ce pays.
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