La Tunisie compte plus de 21 mille ingénieurs

Selon des statistiques officielles publiées, samedi, à Tunis, en 2008, dans le cadre d'un séminaire sur

"les ingénieurs et les défis futurs", la Tunisie compte 21 290 ingénieurs, contre 5500 ingénieurs en 1987, et seulement , 300 ingénieurs en 1956.

Ces ingénieurs, qui ont contribué à la réalisation de tous les grands ouvrages: ponts, chaussées, barrages, aéroports, autoroutes, immeubles et ensembles résidentiels et autres, ont joué, également, un rôle dynamique dans l'impulsion de l'emploi, la promotion de l'industrie et diverses logistiques .

M.Slaheddine Malouche, ministre de l'équipement, de l'habitat, et de l'aménagement du territoire, a souligné, à l'ouverture de ce séminaire organisé par l'Ordre des ingénieurs, que le nombre d'ingénieurs diplômés des écoles tunisiennes reste en deçà des attentes.

Il a ajouté que les progrès des pays se mesure, aujourd'hui, à l'aune de l'augmentation du nombre d'ingénieurs, et que la Tunisie ambitionne d'accroître, d'ici 2021, de manière significative ses capacités de formation.

Il a rappelé, dans ce contexte, que le programme présidentiel "pour la Tunisie de demain" projette d'augmenter, d'ici 2009, de 11% le nombre d'ingénieurs âgés entre 20 et 30 ans contre une augmentation de 5,9% pour 2004.

Il a ajouté que l'acquisition de savoir faire aux fins d'accroître les capacités de production, de réduire les coûts, d'améliorer la qualité des produits et services, constitue un préalable, voire une condition sine qua non pour garantir la pérennité des entreprises locales et leur pénétration dans les marchés africains, arabes et asiatiques.

Le ministre a relevé que l'adoption par les universités tunisiennes du système Licence-Master-Doctorat "LMD" permettra d'adapter la formation des ingénieurs aux standards internationaux, soulignant les synergies qui seront créées entre les écoles de formation et leur environnement régional et économique (agriculture, industrie et service).

M.Malouche a mis l'accent sur l'interdépendance entre l'enseignement, la formation en ingénierie et l'emploi, et souligné le rôle majeur dévolu à l'ordre des ingénieurs dans la dynamisation du partenariat entre universités et organisations professionnelles (toutes spécialités confondues).

Le séminaire auquel ont participé des ingénieurs du secteur privé et public, a examiné des thèmes touchant à "la formation en ingénierie dans le nouveau système universitaire", "les ingénieurs dans les établissements publics, appoint au développement", "quel rôle pour l'ingénieur dans la promotion de l'investissement et le lancement de projets", "les entreprises euro-méditerranéenne et l'exportation du conseil en ingénierie pour les pays africains»,» réalités et perspectives de l'étude-conseil en ingénierie".

T.A.P