La Tunisie participe à Brazzaville à la réunion du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye
Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sabri Bachtobji, a participé, jeudi 30 janvier 2020, à la 8e réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, organisée à Brazzaville, en République du Congo. Bachtobji a été chargé par le président de la République, Kais Saied, de prendre à part à cet événement.
A cette occasion, le secrétaire d’Etat a prononcé un discours dans lequel il a mis en évidence l’intérêt accordé par la Tunisie aux efforts visant à parvenir à un règlement politique en Libye, évoquant “les initiatives lancées par la Tunisie depuis le déclenchement de la crise libyenne afin de mettre fin aux combats et encourager les antagonistes libyens au dialogue”.
“La Tunisie est profondément consciente que la solution ne peut être que politique et consensuelle, sans exclusion et loin du langage des armes”, a-t-il souligné. Et d’ajouter que la situation de crise et l’escalade de la violence observées en Libye représentent les principaux défis, non seulement pour les Libyens, mais aussi pour la Tunisie et les pays du voisinage.
La poursuite des ingérences extérieures dans les affaires libyennes et la transgression de l’embargo sur les armes, a-t-il dit, ont contribué à compliquer davantage le paysage libyen et conduit à la prolifération du terrorisme, du crime organisé transfrontalier et de la migration irrégulière.
La Tunisie a, à cette occasion, appelé de nouveau toutes les parties libyennes “à conjuguer les efforts et aplanir les difficultés afin de parvenir à un cessez-le-feu”, soulignant le rôle capital de l’Union Africaine dans l’appui du processus de règlement politique de la crise libyenne.
La Tunisie avait décliné l’invitation de participer aux travaux de la Conférence de Berlin sur la Libye, tenue le 19 janvier 2020, en raison de “l’invitation, parvenue tardivement, et la non-participation aux réunions préparatoires de la conférence qui se sont tenues depuis le mois de septembre dernier”, selon une déclaration publiée le 18 janvier par le département des Affaires étrangères.
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