Lancement du Fonds d’aide aux coproductions cinématographiques franco-tunisiennes

Lancement du Fonds d’aide aux coproductions cinématographiques franco-tunisiennes

 

L’auditorium de l’Institut français de Tunisie (IFT) a abrité, ce matin du mardi 13 juin 2017, une conférence tenue conjointement par Fethi Kharrat, directeur général du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), et son homologue français, Christophe Tardieu, directeur général du Centre National du cinéma et de l’image animée (CNC) et la participation de l’ambassadeur de France à Tunis, Olivier Poivre d’Arvor.
Cette conférence a permis d’annoncer la création d’un Fonds bilatéral d’aide à la coproduction d’œuvres cinématographiques franco-tunisiennes et tuniso-françaises
Il ressort que ce Fonds a été créé suite à la signature d’une convention entre les ministres de la Culture des deux pays, Mme Audrey Azoulay et M. Mohamed Zine El Abidine un certain 9 février 2017, et ce pour permettre l’attribution avant réalisation des subventions destinées à des longs métrages cinématographiques d’une durée supérieure à 60 minutes .
Il s’agit d’un Fonds alimenté, chaque année, de 400 mille euros, côté français, et 160 mille euros (400 mille dinars), côté tunisien, soit un total annuel de 560 mille euros. Et après publication du règlement intérieur, dans les dix jours qui viennent, sur le site du CNC, un appel à projet va être lancé dès le mois de juillet prochain et dont les résultats seront connus avant la fin de l’année 2017 en cours.
Quant aux financements, ils seront octroyés à raison de quatre à six films par an sur décision d’une commission mixte composé de six membres (trois Tunisiens et trois Français), sachant que la commission traitera avec les producteurs qui recevront un maximum de 40% du total du coût de l’œuvre tout en exigeant le caractère de coproduction.
Bon à savoir que les subventions accordées par ce Fonds peuvent être cumulables aux autres aides publiques déjà existantes
A noter, enfin, que ce Fonds, le premier du genre dans un pays francophone, pourrait être étendu aux autres pays du Maghreb, à commencer par le Maroc.

Noureddine H

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