Le chef de l’Etat va-t-il s’exprimer sur la loi électorale ? Et que va-t-il dire?
Le président la république devrait recevoir ce jeudi 20 juin 2019, le président de l’Isie Nabil Baffoun. L’entretien porterait sur les préparatifs des élections mais également sur les répercussions de l’amendement de la loi électorale sur l’agenda des deux scrutins présidentiel et législatif.
Sur un autre, des sources concordantes parlent d’une adresse du chef de l’Etat au peuple tunisien dans laquelle il devrait s’exprimer sur la situation générale le pays et particulièrement sur le climat politique après l’adoption de l’amendement de la loi électorale et sur la controverse qu’elle a suscitée aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. Il
Il revient au chef de l’Etat de promulguer cette loi, comme il annoncerait la création d’une commission d’experts pour examiner les modifications introduites sur la loi. Selon la Constitution, le président de la république peut, en motivant sa décision, la renvoyer à l’Assemblée pour une seconde lecture. Dans ce cas le projet de loi doit être adopté à la majorité des trois-cinquième des députés, soit 130 voix. Comme il peut décider de la soumettre au référendum.
En attendant le dépôt d’un recours auprès de l’Instance provisoire chargée du contrôle de constitutionnalité des projets de loi et le prononcé de cette dernière, des appels sont adressés au président de la république pour ne pas promulguer cette loi qui « risque de mettre en péril le processus démocratique » selon certains observateurs puisqu’elle « exclue plusieurs candidats ».
Béji Caid Essebsi qui a été isolé par ceux-là mêmes qu’il a lancés dans la vie politique pourrait profiter de cette occasion pour redorer son image écornée dans l’opinion publique. Beaucoup s’attendent à ce qu’il s’abstienne de promulguer la loi et qu’il appelle à la transformation du gouvernement actuel en un gouvernement de gestion des affaires ainsi qu’à la démission de Youssef Chahed s’il a l’intention de se présenter à l’élection présidentielle.
Votre commentaire