Le chef du gouvernement interdit aux ministres de passer sur Nessma, Zitouna et Radio Coran

Le membre de la HAICA, Hichem Snoussi, a encore une fois fustigé le passage du président du Parlement Rached Ghannouchi sur Nessma TV, qui est selon ses dires « une chaîne illégale sur laquelle planent des soupçons de corruption ».

L’homme incontournable de cette instance a rappelé que la HAICA a pris la même position lorsque le défunt président Béji Caïd Essebsi a accordé une interview à la même chaîne.   

Hichem Snoussi a indiqué que Ghannouchi a accordé cette interview à Nessma, bien que son instance ait adressé un courrier au Parlement pour demander aux députés de ne plus faire de passages sur les chaînes de télévision et stations de radios qui opèrent d’une façon illégale.

Snoussi a ajouté qu’au moment où le président du gouvernement s’est entêté, le présidence du gouvernement a émis une circulaire interdisant aux membres de son cabinet d’accorder des interviews aux télévisions et aux radios dont la situation est illégale, suite au courrier de la HAICA dans ce sens.

Pour y voir plus clair à ce sujet, nous avons contacté  le conseiller du chef du gouvernement chargé de la communication Adnene Ben Youssef qui a nous a confirmé l’information, ajoutant que le gouvernement doit respecter la légalité et donner l’exemple : « Nous respectons la demande de la Haute autorité indépendante de la Communication audiovisuelle qui a appelé les membres du gouvernement à ne plus faire de passages sur les télévision ou les radios dont la situation est irrégulière pour mettre fin à l'irrespect de la loi et imposer le respect de la Constitution et de la légalité. »

Ainsi, suite à la décision de Fakfakh, on ne verra plus de ministres et de hauts responsables de l’Etat sur la chaîne Nessma Tv( du président du parti Kalb Tounes Nabil Karoui), sur la chaîne Zitouna TV (qui a été fondée par Oussama Ben Salem en 2012 avant de la quitter en 2015 et qui est actuellement pressenti pour un poste à la Kasbah), ainsi que sur la radio du Coran (du controversé député Saïd Jaziri).

Wait and see !

B.M.