Le génocide de Gaza : Du DIH au D2i !
Par Mahjoub Lotfi Belhedi, Spécialiste en réflexion stratégique
Dans sa violation inouïe des régles basiques du Droit International Humanitaire (DIH) sous couvert d’un blanc-seing d’une bonne partie de la communauté internationale, le génocide perpétré en streaming à Gaza inaugure officiellement une nouvelle ère dans les relations internationales notamment au niveau des conflits armés ayant pour grand titre l’émergence d’un Droit International Inhumanitaire (D2i) !
A juste titre, il s’agit d’un véritable Droit doté d’un corpus doctrinal répugnant (les « civilisés » contre les « animaux humains » de Gaza), d’une assise juridique spécifique (la légitime défense / la lutte contre le terrorisme), et d’une panoplie de modus opérandi (droit de véto, couloir humanitaire « sécurisé », pauses humanitaires tactiques etc.) gravitant autour d’un complexe militaro-médiatique terrible et terrifiant.
Bien que les conventions internationales reconnaissent aux peuples sous occupation le droit à la résistance et à l’auto-détermination, le Droit International Inhumanitaire (D2i) revendique la légitime défense de commettre des horreurs et des génocides, et quant le Droit International Humanitaire (DIH) édicte les principes de distinction, de proportionnalité et de prudence comme étant les régles fondamentaux à observer en situation de guerre, le D2i prône la non-distinction entre civil et combattant, la non proportionnalité en détruisant tout sur son passage et l’imprudence prémiditée lors des frappes aériennes, terrestres et maritimes…
Sans le moindre ombre de doute, la reconversion du DIH - par effet de légitimation des génocides - en D2i n’est en réalité que le quotient arithmétique logique d’une longue tragédie palestinienne et d’un échiquier politique international monté de toutes pièces par des puissants léviathans présumés « Démocrates » !
Bas les masques !
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