Le Kef : une équipe d’une clinique privée placée en détention pour un accouchement ?

 Le Kef : une équipe d’une clinique privée placée en détention pour un accouchement ?

Le ministère public auprès du Tribunal de première instance du Kef a ordonné le placement en détention d’un responsable d’une clinique privée, de deux sages-femmes, de deux infirmières et d’un médecin.

Ces derniers sont impliqués dans l’affaire de l’accouchement d’une femme d’un bébé mort avant sa naissance durant le transfert d’une clinique privée vers l’hôpital ce qui a causé l’ablation de l'utérus. Cette dernière ne peut plus avoir d’enfants, a indiqué à Mosaïque FM le premier substitut du procureur de la République au Tribunal de première instance du Kef et son porte-parole, Faouzi Daoudi.

Hier lundi, une femme enceinte a été transportée de la région de Touiref à l’hôpital local de la région pour accoucher. Elle a été transférée par la suite à l’hôpital régional du Kef mais elle n’a pas pu le faire car il n’y avait pas de médecin spécialiste. Il a été décidé de l’admettre dans une clinique privée mais l’administration a refusé car la somme nécessaire de l’opération n’a pas été payée. Sa famille a été obligée de l’amener de nouveau à l’hôpital du Kef où elle a accouché d’un bébé mort-né Il s’est avéré que le décès a eu lieu lors du transport de la clinique vers l’hôpital.

Selon les mêmes informations, la femme a été victime d’une hémorragie aigue ce qui a obligé les médecins à faire une hystérectomie c'est à dire l'ablation chirurgicale de l’utérus. Elle ne peut plus donc avoir d’enfants.

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