Le ministre de l’Intérieur parle de dilemme face aux mouvements sociaux

Le ministre de l’Intérieur parle de dilemme face aux mouvements sociaux

Les contestations à caractère social constituent le plus grave défi auquel fait face le ministère de l’Intérieur, plus particulièrement lorsque le « périmètre » de ces protestations s’élargit et prend de l’ampleur, car cela fait disperser les efforts des forces ministère qui doivent poursuivre la lutte antiterroriste et assurer la sécurité des manifestations culturelles et sportives et du secteur touristique.

Hédi Mejdoub assure, dans le cadre d’une interview accordée au journal « Akher Khabar » et parue aujourd’hui mardi 20 septembre 2016, que les contestataires ne constituent nullement des « ennemis » de l’institution sécuritaire, car il exerce son droit que lui procure la Constitution.

Et d’ajouter que certaines parties réclament au ministère de l’Intérieur l’application stricte des lois, ce qui peut compliquer les événements et faire monter l’escalade faisant changer la cible des protestataires et qui devient, essentiellement, le département de l’Intérieur.

D’ailleurs, conclut le ministre, même les organisations de la société civile et de défense des droits de l’Homme ainsi que d’autres formations politiques qualifient, dans ce cas, le ministère d’être hostile à la liberté d’expression et au processus démocratique.

C’est pour toutes ces raisons que certains croient que le fait de ne pas faire face aux protestations, est dû à un vide sécuritaire. Mais force est de reconnaître que la confrontation avec les mouvements de revendications sociales peut constituer un dilemme et un des points faibles de l’institution sécuritaire, indique, enfin, M. Mejdoub

 

N.H

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