Le PDL condamne la déformation de l’histoire par l’IVD

Le PDL condamne la déformation de l’histoire par l’IVD

 

Le Parti Destourien Libre (PDL) a réitéré sa « condamnation totale du rôle suspect de l'Instance Dignité et Vérité dans la déformation de l'histoire de la Tunisie et l'altération de l'image du leader Habib Bourguiba », selon un communiqué du bureau politique du parti rendu public au terme de sa réunion samedi.

« L'écriture de l'histoire ne peut se faire que par les historiens sur la base de documents réels non de témoignages orientés et sélectionnés dont le but et d'attiser la sédition, alimenter les haines et semer le trouble au sein de la société », ajoute le PDL qui fustige également « le silence du pouvoir à l'égard de ses pratiques dangereuses ».

Le PDL a appelé d’autre part les députés du peuple « à adopter le projet de loi que le parti va présenter pour amender la loi sur la justice transitionnelle et abroger tous les articles qui accordent des prérogatives incompatibles avec les droits élémentaires de l'homme et les conditions du jugement juste et lui permettent d'hypothéquer les compétences et les deniers publics ».

Le PDL, dirigé par Abir Moussi, ex-secrétaire générale adjoint du RCD dissout, a exprimé d'autre part sa « préoccupation profonde de la tension et de la confrontation qui marquent les différents secteurs et couches (sociales), y compris les secteurs porteurs d'armes ».

Il a invité, par ailleurs, « le pouvoir à assumer ses responsabilités pour mettre fin à ce spectacle dangereux et prendre les mesures nécessaires pour instaurer l'Etat de droit et des institutions ainsi que la sérénité ».

Cette prise de position du PDL intervient après la poursuite des auditions publiques de l’IVD consacrées vendredi aux témoignages sur les violations ayant marqué la fin de la colonisation française de la Tunisie.

Le Parti Destourien Libre qui avait exprimé son opposition aux auditions organisées par l’IVD dans le cadre de la justice transitionnelle avait annoncé le 6 mars le lancement de mouvements sociaux pour « condamner les pratiques illégales de l’IVD », mais avait été débouté le 9 mars courant par le Tribunal Administratif dans sa requête de suspension des auditions publiques sur les violations des droits de l’homme en Tunisie durant les décennies de l’indépendance, rappelle-t-on.

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