Le torchon brûle entre la Tunisie et les Emirats: S’agit-il de promesses et d’engagements non tenus?

 

 

L’UPR s’inquiète des tensions qui caractérisent les relations tuniso-émiraties dont le fait saillant a été le refus des autorités émiraties d’accorder des visas aux tunisiens toutes conditions confondues. 

 

En l’absence d’explications plausibles des autorités tunisiennes, les spéculations vont bon train. Cela tiendrait-il à un engagement non respecté de résoudre avec célérité le cas d’une personne actuellement détenue et qui aurait regagnée le pays après avoir reçu des assurances, d’autant plus que la proximité de cette personne et les liens qui l’unissent au ministre émiratie des affaires étrangères sont bien connus?

 

Où alors cela tiendrait-il à un engagement qui aurait été pris par le candidat Caid Essebsi de mettre fin à la participation et la gestion des affaires publiques des frères musulmans et qu’il n’aurait pas respecté ? Les Emirats auraient-ils financé la campagne électorale de certains pour se trouver en fin du compte floués ? Réclameraient-ils le remboursement des montants avancés ? 

 

Or si cela s’avère être exact, il remettrait en cause les résultats du dernier scrutin. En l’absence d’une justification officielle, les supputations font légion. Le revirement des autorités émiraties qui avaient assuré la protection du candidat Caid Essebsi grâce à ses voitures blindées , et sur lesquelles les espoirs étaient portés pour aider à la relance de l’économie tunisienne, reste inexpliqué.

 

L’UPR juge que le pouvoir en place nous doit une explication franche et claire sur les raisons de cette crise.