Le tueur du petit Yassine: Il faut m'exécuter ou me libérer!

Le tueur du petit Yassine: Il faut m'exécuter ou me libérer!

 

Dans un témoignage rapporté par Mosaïque FM, la mère et la sœur du tueur du petit Yassine, âgé de 4 ans, à la Cité Helal, ont déclaré que le crime commis est inexcusable. La  mère Jamila a affirmé que son fils a tenté de la violer ainsi que sa sœur et l’épouse de son oncle.  

Elle a précisé qu’il souffre de troubles psychologiques dus à son déplacement de la capitale vers le sud, dans le cadre du travail et à la mort de son collègue après l'explosion d'une mine.

De son côté, Nesrine la sœur du bourreau s'est exprimée au micro de Mosaïque FM, expliquant que son frère lui a interdit de porter le voile car il ne croit pas en l'Islam. « Chalanka », le pseudonyme du tueur,  a un dossier médical au sein du service psychiatrique à l'hôpital militaire qui prouve ses dires. 

Elle a ajouté qu'avec sa mère, elle a porté plainte contre son frère auprès de la garnison militaire de Bab Saadoun et du poste de police qui avoisine leur domicile. Le matin où il a commis son crime, il a indiqué qu'il se rendait à un concours dans la caserne de l'Aouina mais la réalité était tout autre ». 

Nesrine a déclaré qu'il est revenu au domicile, ses vêtements tachés de sang et qu'il était calme. « Il nous a indiqué qu'il s'est blessé et est ressorti de la maison portant un sac ». Il n'a pas tardé à revenir au domicile et a mis le cadavre sous le lit de sa mère leur annonçant qu'il avait chassé un sanglier. 

« Nous pensions que le sac contenait une arme, nous avons vérifié et on a découvert le cadavre du petit (...) mon frère était en train de fumer tranquillement à côté du corps sans vie de Yassine ».

Nesrine a déclaré avoir alerté la police et que son frère n'a pas tenté de prendre la fuite. Elle a ajouté que son frère souriait lors de son interrogatoire par les unités de sécurité de Gorjani. "Il faut m'exécuter ou me libérer ", a dit le tueur à la police. 

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