Les agents de voyages veulent supprimer le test PCR pour les touristes algériens

Les agents de voyages veulent supprimer le test PCR pour les touristes algériens

 

Dans le cadre des préparatifs d'une éventuelle ouverture des frontières avec l'Algérie et dans l'espoir de sauver un tant soit peu la saison touristique (puisque ce pays frère demeure le plus grand pourvoyeur de touristes pour la Tunisie avec quelque 1,7 million de visiteurs en 2019), une importante réunion vient de regrouper le ministre du Tourisme Mohamed Ali Toumi et certains agents de voyage qui travaillent sur ce pays.

La principale proposition des professionnels était de remplacer le PCR par un test rapide pour les touristes algériens foulant nos murs. Mais cette proposition a été rejetée par le ministre du Tourisme qui a donné plusieurs raisons. D'abord ces tests rapides ne sont pas fiables et ne réppndent pas aux exigences comparés aux PCR, ensuite vu le nombre élevé de touristes algériens, il sera difficile d'y faire face.

Aussi, se lancer aveuglément dans ce processus pourrait occasionner un manque flagrant de ces tests, que les opérations se fassent du côté tunisien ou algérien.

Au menu des discussions, l'on a aussi évoqué le dossier brûlant de l'ouverture des frontières avec l'Algérie et la situation des postes frontaliers, particulièrement à Om Tboul. D'ailleurs, une rencontre était prévue entre les deux ministres du Tourisme au poste frontalier en question, mais un changement d'agenda a fini par la chambouler.

Au sortir de cette importante réunion, nombre de solutions ont été suggérées par les agences de voyages telle que l'accélération de l'open sky entre la Tunisie et l'Algérie. 

In fine, les discussions ont été fructueuses entre les deux parties et la voloné de sauver la saison touristique était bien palpable, mais pas à n'importe quel prix. D'ailleurs, Mohamed Ali Toumi n'a pas caché sa position. Pour lui, pas question de revenir au confinement et le moindre faux pas pourrait coûter cher à la Tunisie.

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