Les Aigles au Mondial 2018: Une opinion divisée dans l’euphorie!

Les Aigles au Mondial 2018: Une opinion divisée dans l’euphorie!

 

Notre onze national s’est qualifié pour le Mondial de la Russie sans briller, certes, mais le ticket bien en poche, décroché.  Et aux voix de s’élever pour décrier une qualification étriquée devant un adversaire libyen qui était largement à la portée et dont nos Aigles auraient pu et dû ne faire qu’une bouchée! 

Ceci est, à peu près, le sentiment d’une large frange d’un public féru du ballon rond et qui s’attendait à festoyer jusqu’à des heures avancées une large victoire des leurs, qui leur ferait oublier les tracas d’un dur quotidien. 

Encore une fois, même dans l’euphorie de la qualifiaction, l’opinion est divisée entre ceux qui ont pris l’habitude de critiquer dans les victoires et les débâcles; les inconditionnels du tacle et ceux qui veulent savourer que leurs favoris seront bien présents en Russie parmi le gotha du football mondial où on verra se hisser le drapeau national. 

La fierté l’emporte certainement sur la déception de la modeste prestation du match décisif pour la qualification face à une formation libyenne qui n’a pas rechigné à l’effort, en défendant orgueilleusement l’honneur de son pays. 

Il faut dire que la pression exercée sur notre sélection par les 60 mille spectateurs présents en plus de tout un pays mobilisé et ayant la conviction que nous y étions déjà, n’était pas fait pour faciliter la tâche aux Aigles dont les serres n’étaient pas suffisamment aiguisées. 

D’aucuns diraient qu’ils étaient surentrainés, d’autres qu’ils avaient abordé la rencontre avec trop de facilité. Mais en réalité, à chaque match sa vérité. Et face à une formation libyenne qui jouait constamment le hors jeux, et qui était bien regroupé en défense et rapide en contres, notre équipe nationale était acculée à un jeu décousu et pas trop structuré. 

Mais qu’importe la manière de jouer!  Dans ce genre de match, l’essentiel est d’assurer et de réaliser l’objectif tracé; se retrouver parmi les grands après l’absence de deux éditions (2010 et 2014). 

Cinquième qualification de la Tunisie pour une phase finale de coupe du monde. Quatrième pays arabe à assurer sa présence au pays des tsars en compagnie de l’Arabie Saoudite, du Maroc et de l’Egypte.

Six mois nous séparent d’un autre moment historique. Six mois nous séparent d’une épopée tant attendue, tant espérée. Six mois nous séparent d’un rêve depuis 1978 caressé; l’actuelle sélection fera-t-elle mieux que les précédentes; franchir la limite frustrante du premier tour?

Six mois pour s’y préparer, pour y croire, pour se motiver et nous donner les moyens de nos ambitions. Six mois pour espérer recevoir allégrement des nôtres les bons baisers de Russie!  

A.A.
 

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