Les lieux de contamination les plus fréquents par la souche britannique SARS-CoV-2

Les lieux de contamination les plus fréquents par la souche britannique SARS-CoV-2

Par Nouha Belaid

Depuis le démarrage de la pandémie, les experts du domaine de la santé ne cessent de nous dire toujours que les lieux de contamination sont généralement les lieux fermés et notamment là où l'on passe le plus de temps. Mais il y a des lieux plus risqués que les autres surtout si vous passez votre journée dans des endroits différents :  la maison, le lieu du travail, le supermarché, les moyens de transports publics, les restaurants, etc. 

L'Institut Pasteur en France a recensé les lieux de contamination les plus fréquents par le virus SARS-CoV-2. Il s’agit d’une étude épidémiologique ComCor sur les circonstances et les lieux de contamination par le virus SARS-CoV-2, dont l’objectif est d’identifier les facteurs sociodémographiques, les lieux fréquentés, et les comportements associés à un risque augmenté d’infection par le SARS-CoV-2.
 
L’étude confirme comme que 35 % des personnes infectées l’ont été dans leur propre foyer ; 21,5 % l’ont été par un membre de leur famille ; 18,7 % pensent avoir été contaminé en milieu professionnel et 13,5 % ont été infectés dans le cercle amical.


 
De même, cette étude a confirmé que certains facteurs participent à la propagation rapide du virus, à savoir : 

-Le fait d’exercer certaines professions (cadres administratifs et commerciaux d’entreprise, professions intermédiaires de la santé et du travail social, ouvriers dans l’industrie et chauffeurs)

-Le nombre de personnes vivant dans le même foyer

-Le fait de posséder des enfants (gardés par une assistante maternelle, en crèche, en école maternelle, au collège, au lycée, utilisent le co-voiturage, ou se sont récemment déplacés à l’étranger)

-Le fait d’avoir participé à une réunion professionnelle ou privée

-Le fait d’avoir fréquenté un bar ou un restaurant ou une salle de sport.

Par contre, cette étude a confirmé que la prise du bus ou le fait d’être un étudiant ou un enseignant à l’université, ne présentent pas de risques majeurs pour être contaminé.

Il est à noter que les résultats de cette étude sont issus d’un questionnaire mené auprès de 30 000 volontaires dont 35 % des participants ne savent pas qu’ils ont été contaminés, 65 % savent ou pensent savoir où ils ont été contaminés, et 44 % connaissent la personne qui les a infectés. Donc sur la base des réponses de ceux qui ont une idée de l’origine de la contamination, les chercheurs de l’Institut Pasteur ont pu identifier les principales sources de contamination.

 

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