Les problèmes du secteur agricole expliqués par le ministre Saad Seddik

Les problèmes du secteur agricole expliqués par le ministre  Saad Seddik

 

Saad Seddik ministre de l’Agriculture a expliqué jeudi, 3 mars 2016 lors de son passage dans Midi Show  sur les ondes de mosaïque FM que la vente de fruits et légumes est conditionnée par le coût de production.

«Le cercle entre le producteur et le consommateur connait encore des problèmes. Ces problèmes sont gérés  avec  le ministère du Commerce».

Saad Seddik a ajouté que la main d’œuvre pose aussi problème dans le secteur de l’agriculture. «Des demandes ont été faites pour permettre à la main d’œuvre étrangère de travailler dans les champs. Pour le moment nous optons pour l’usage des technologies et des machines pour réduire l’intervention humaine et pour réduire les coûts de production… En attendant les tunisiens doivent travailler et s’activer», a estimé Saad Seddik.

Crise des pêcheurs

Saad Seddik, a expliqué que la pêche au nord du pays est plus difficile que celle au sud du pays. La subvention de carburant accordée aux pêcheurs au nord du pays et qui pêchent en moyenne 100 jours par an est donc plus importante que celle de ceux au sud. Nous devons aussi préserver les réserves naturelles. La proposition des pêcheurs sera étudiée avant la fin de la semaine prochaine. Le gouvernement a proposé une augmentation de la subvention de 35% pour les pêcheurs du sud et de 45% pour les pêcheurs du nord, a fait savoir le ministre de l’Agriculture.

Lait

Les stocks du lait ont augmenté car l’exportation est bloquée alors que la production a connu une hausse de 35%. Une solution a été trouvée en activant l’usine de séchage du lait. Cette usine a procédé au séchage de 5,5 millions de litres de lait. L’importation du lait séché a été interdite en attendant de trouver d’autres solutions. Pour le moment nous visons de nouveaux marchés pour liquider nos stocks, a fait savoir le ministre de l’Agriculture.

Le ministre a assuré que son ministère a constaté que la production  des volailles est devenue très importante, alors que la demande est réduite. «Ceci impose l’organisation de la production. D’un ensemble de 32 abattoirs de volailles 14 ont mis la clé sous la porte. Les producteurs vendaient à perte. L’été dernier le prix de vente des œufs a atteint 93 millimes. Nous devons donc garantir une marge de bénéfice pour les producteurs», a précisé le ministre de l’Agriculture.

La solution pour réguler le marché et de maintenir la surveillance des circuits de production et des marchés, a ajouté Saad Seddik. 

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