Les retombées positives de la mission de prospection multisectorielle au Cameroun
Cette conférence a eu lieu en présence de l’ambassadeur du Cameroun en Tunisie, Victor LOE, du président du Tunisia Africa Buisness (TABC), Bassem Loukil, du vice-président de CONECT International, Adnen Bouassida, du vice-président de l’Union des petites et moyennes industries de Tunisie, Ameur Abdennadher, ainsi que de la présidente de CONECT International, Monia Jeguirim Essaidi.
Cette mission multisectorielle au Cameroun était organisée par TABC, CONECT International et l’UMPI, avec le soutien de l’ambassade de Tunisie à Yaoundé.
Ainsi, trente-cinq hommes d’affaires répartis sur différents secteurs (industries plastiques, industrie électrique, agro-alimentaire, enseignement supérieur, santé, télécommunication, services financiers, commerce international...etc) ont pris part à la mission.
En marge de cette mission, deux forums économiques ont été organisés, un forum conduit le 4 avril à Yaoundé, la capitale politique du pays co-présidé par le Ministre du Commerce du Cameroun Magloire Mbarga Atangana, et un forum mené le 6 avril à Douala, la capitale économique, co-présidé par le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie de Mines et de l’Artisanat au Cameroun (CCIMA), Christophe Eken et le président du patronat E.CAM, Protais Ayangma Amang.
Selon le Président de TABC, Bassem Loukil, cette mission de prospection, a été une occasion de signer une convention de partenariat, avec le Mouvement Patronal Camerounais dédié à la défense des intérêts des petites et moyennes entreprises (ECAM), ainsi qu’une pré-convention entre CONECT International et la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat au Cameroun (CCIMA).
Elle a représenté une opportunité pour les investisseurs tunisiens pour mettre l’Afrique au cœur des préoccupations, afin de mener un travail de rapprochement avec le continent, et ce grâce à une capitalisation structurée des connaissances, de savoir et de compétences.
Le Président du TABC a ajouté : « A chaque mission en Afrique on voit à quel point la Tunisie jouit d’une image de marque qui lui confère les opportunités de nouer de relations amicales partout dans le notre continent. »
Il a précisé que : « Le choix du Cameroun n’était pas vain puisqu’il est dû au potentiel énorme de ce pays. Cette mission de prospection devra donner ses fruits sur le long terme, à travers des résultats qui se matérialiseront par des visites répétitives, dans le but d’évaluer les différents services proposés par le Cameroun. Mais ce qui est certain, c’est que la nature de l’accueil et les facilités accordés aux investisseurs étrangers sont de nature à encourager les opérateurs économiques tunisiens à aller investir dans ce pays qui jouit d'un fort potentiel dans divers secteurs».
La présidente de la CONECT International, Monia Jeguirim Essaidi, a quant à elle affirmé, que cette deuxième mission, après celle du Mali a été très fructueuse, sur de nombreux plans, grâce aux efforts de ce « Team export à l’international » qui a œuvré pour la conduite de cette mission afin que les intérêts des deux partenaires soient satisfaits.
Elle a ajouté que «cette mission a su dresser les jalons d’une réelle synergie entre les entreprises tunisiennes et leurs homologues camerounaises dans des relations d’échanges mutuels».
Des propos sur lesquels elle a insisté en déclarant que «Seuls nous sommes invisibles, ensemble nous sommes invincibles ».
En somme, selon l’évaluation des participants cette deuxième mission de prospection au Cameroun a été très prometteuse, parce qu’elle a permis d’établir des contacts entre les opérateurs économiques tunisiens et Camerounais et découvrir d’importants horizons d’investissements et de partenariat dans ce pays.
Surtout que la Tunisie est très respectée et possède des préjugés favorables, puisque de nombreux responsables Camerounais sont des amis de notre pays.
Les participants ont espéré que cette mission n’est qu’un début pour entamer une nouvelle page de relations économiques entre la Tunisie et le Cameroun, insistant qu’elle doit être suivie de missions sectorielles spécialisées qui doivent être organisées par le TABC dans ce pays.
Amira Gordeh
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