Les revendications légitimes des enseignants ne justifient pas le boycott des examens (H. Ben Salem)

 Les  revendications légitimes des enseignants ne justifient pas le boycott des examens (H. Ben Salem)

 

Le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, a déclaré mardi dans Midi-Show de sur la radio Mosaïque FM que les revendications légitimes des enseignants ne justifient pas le boycott des examens.

Il a indiqué que le fait de ne pas passer les examens est considéré comme "tâche non accomplie" alors que l'enseignant est tenu de donner son cours et de procéder à l'évaluation.

Au sujet des sanctions administratives et des retenues sur salaires, le ministre a fait savoir que la loi sera appliquée et que la procédure sera lancée à l'encontre de toute personne ayant boycotté les examens et n'ayant pas remis les notes à l'administration.

Le ministre de l'Education a souligné que la signature du calendrier des examens et des vacances est un engagement qu'il faut honore Selon lui, le boycott des examens, un procédé qui n’existe nulle part ailleurs a créé une anarchie totale, auprès des élèves et des parents pris en otages de problèmes qui ne les concernent pas. Il a indiqué que l'unique mécanisme légal auquel on peut recourir est celui de la grève.

Le boycott des examens est illégal d’ailleurs le préavis n'a pas été signé par la centrale syndicale. Hatem Ben Salem, a déploré l'implication des élèves dans des conflits ne les concernant pas.

"Les revendications des enseignants, peu importe leur légitimité, ne devraient pas toucher les intérêts des élèves et influencer le processus de l'Education" a t-il expliqué.

Il a ajouté que nombre de parents sont insatisfaits de la situation actuelle, affirmant qu'il n'y aura pas d'examens après les vacances d’hiver et qu'il est catégoriquement ferme sur ce point.

Le ministre a précisé qu'il n’est pas satisfait du niveau des salaires des enseignants et que si la décision lui revenait, il les aurait doublés. D'après Ben Salem, "La situation des finances publiques ne le permet malheureusement pas" poursuivant

"On ne peut pas satisfaire les revendications relatives au doublement de la prime spécifique et à la retraite anticipée car les deux reviendront très cher pour le pays qui ne peut pas supporter toutes ces dépenses supplémentaires."

Il a expliqué que même le ministre des affaires sociales est contre cette démarche car elle influencera négativement sur les caisses sociales qui sont déjà en crise. Il a souligné en fin qu'il faut trouver un accord afin de garantir la stabilité du système éducatif.

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