"L’insoutenable légèreté de l’être"… politique

Par Naoufel Ben Aissa

La politique c’est sérieux. A propos du « cas Abir Moussi » à titre d’exemple, Mongi Rahoui s’est exprimé pour dire que ses réactions sont « excessivement exagérées ». Lui-même est sous protection car menacé et les agents chargés de sa sécurité ne le suivent pas dans l’enceinte de l’ARP. 

Seulement, elle continue son manège et ses « fans « continuent à justifier ses écarts quitte à devenir des avocats du diable.

Quand on est député, on est « représentant ». Par conséquent, on est censé être « représentatif » de ses électeurs. On critique, on propose, on dénonce mais on n’offense pas et à plus forte raison, on n’insulte personne car on est censé être sensé…

Le pays est gravement fragilisé et le peuple souffre de précarité. Se ranger d’un côté ou de l’autre, se jeter des assiettes à la figure ou se cracher dessus ne va qu’envenimer davantage la situation et n’apportera guère de solution aux problèmes devenus, pour certains, quasi inextricables.

Quand on fait de la politique, il faut respecter les institutions, les choix des électeurs et préserver l’image du pays. C’est un minimum, je pense, comme l’aurait pensé Milan Kundera, à force de faire de la politique du « kitsch » et de se donner en spectacle, on tombe dans une « insoutenable légèreté », indigne pour un homme ou une femme politique. C’est valable pour tout le monde.