L'ONU accuse Facebook d'avoir alimenté la crise des Rohingyas

L'ONU accuse Facebook d'avoir alimenté la crise des Rohingyas

 

Des violences «extrêmement cruelles» et «des viols collectifs brutaux». Voici ce qu'a décrit ce lundi 12 mars 2018, la mission d'établissement des faits de l'ONU à Genève.

Outre les images satellites, «nous avons des centaines de témoins» de la volonté des autorités d'«éliminer toute trace restante» des Rohingyas dans certains villages et des crimes perpétrés, a dit devant le Conseil des droits de l'homme le président de la Mission, Marzuki Darusman. Le même jour, Amnesty International (AI) a accusé dans un rapport la Birmanie de construire des sites militaires à l'emplacement de villages de musulmans rohingyas incendiés.

Après le Haut commissaire aux droits de l'homme Zeid Raad al-Hussein et d'autres responsables de l'ONU, les enquêteurs indépendants concluent eux à de «très probables crimes internationaux». Les indications dévoilées par la Mission ciblent «des violations des droits de l'homme du type le plus grave». Tout déni de cette situation est «intenable», estime Marzuki Darusman.

Facebook a joué un rôle important dans la propagation de discours de haine en Birmanie, selon des experts des droits de l'homme des Nations unies qui enquêtent sur un possible génocide contre les Rohingyas dans ce pays. Le réseau social n'a pour l'heure pas commenté.

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Rohingyas--le-cri-d-alarme-de-l-...

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