Match C. Africain – PSG : Une polémique artificielle et inutile

Match C. Africain – PSG : Une polémique artificielle et inutile

 

 

La polémique continue à battre son plein à propos de l’organisation du match entre le Club Africain et le club français de Paris Saint Germain qui va avoir lieu, demain mercredi 4 janvier 2017 au Stade de Rades.

En effet, suite au communiqué rendu public par le comité exécutif du Club de Bab Jedid concernant les invitations et la réservation de la tribune présidentielle aux invités du C. Africain et du PSG, il y a certaines données bonnes à savoir à propos des péripéties de l’organisation de ce match.

En effet, tous les frais d’organisation sont pris en charge par le sponsor officiel du match, en l’occurrence l’opérateur téléphonique Oreedoo. Ces frais s’élèvent à 600 mille euros, soit l’équivalent de près de 1,5 million de dinars tunisiens. L’Office national du tourisme tunisien (ONTT), a pris en charge, de son côté, les frais de voyage et de séjour de la délégation du PSG.

Alors que d’autres sponsors ont financé l’organisation d’un diner en l’honneur de cette délégation et des partenaires dans l’organisation du match.

A noter, également, que si les dépenses pour cette organisation sont couvertes par les recettes de vente des billets (soit le 1,5 million de dinars tunisiens), les éventuels bénéfices iront au Club Africain alors que si l’opération s’avère déficitaire, c’est le sponsor «Oreedoo » qui en supporterait les conséquences.

Et si l’on sait que l’Etat est le propriétaire du Stade de Rades, qu’il a financé le voyage et le séjour de l’équipe française à travers l’ONTT et qu’il est actionnaire en plus  à « Oreedoo », cela veut dire que les parties officielles tunisiennes sont partie prenantes, matériellement et financièrement, dans cette opération sportive.

Autrement dit, le refus déguisé d’accorder un nombre très réduit de places à certains invités de départements officiels tunisiens n’est nullement justifié sans oublier que cela crée une polémique et des susceptibilités inutiles.

 

Noureddine H.

 

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