Mehdi Ben Gharbia porte la contradiction à BCE : janvier 2019 n’a rien à voir avec janvier 1978

 Mehdi Ben Gharbia porte la contradiction à BCE : janvier 2019 n’a rien à voir avec janvier 1978

 

L’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia a écrit ce jeudi que ’’janvier 2019 n’a rien à voir avec janvier 1978 comme l’ont prédit ou souhaité certains’’, dans une allusion claire à la comparaison faite par le président Béji Caïd Essebsi entre la grève générale du 17 janvier 2019 avec celle du 26 janvier 1978 qui s’était terminée dans un bain de sang.

Dans un post publié sur sa page officielle, il a indiqué que la Tunisie a vécu ce jour sous le signe de la grève générale décidée par l’UGTT pour défendre ses affiliés. «La grève générale s’est déroulée sans violence, sans abus, la sécurité républicaine ayant accompli son rôle dans la protection des grévistes, des citoyens et des établissements publics selon ce qu’exige la loi, alors que des médias libres ont assuré la couverture de l’événement, des marches organisées à cette occasion et présenté les avis de toutes les parties.’’

’’En dépit des insuffisances et des conditions économiques et sécuritaires difficiles, nous avons établi une seconde république avec ses institutions et tout citoyen a son propre avis et dans quelques mois, il aura à prendre position pour le programme qui va le convaincre a ajouté l’ancien ministre en allusion aux prochaines échéances électorales’’, a-t-il encore écrit.

’’Il aurait plus facile au gouvernement de satisfaire les revendications concernant les majorations salariales, mais ce serait de l’opportunisme de celui qui pense aux prochaines élections, mas ça aurait hypothéqué l’avenir de la Tunisie, de ses enfants et petits-enfants qui auront à payer la facture’’, selon lui.

Mehdi Ben Gharbia qui fait partie de la garde rapprochée du chef du gouvernement Youssef Chahed a conclu en soulignant que la Tunisie a aujourd’hui plus que jamais besoin de tous ses enfants.

"Il nous faut oublier nos profondes divergences et prendre soin de notre pays et de ses habitants sinon les conséquences seront dramatiques pour tout le monde", a-t-il encore affirmé.

Il a conclu en considérant que la liberté est le grand acquis que les Tunisiens ont réalisé et qu’elle constitue la base de la démocratie.

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