Messi poursuivi pour délit de fraude au Fisc: 22 mois de prison recquis

Messi poursuivi pour délit de fraude au Fisc: 22 mois de prison recquis
 
 
L'attaquant du Barça est soupçonné d'avoir placé des revenus dans des sociétés-écrans au Belize et en Uruguay entre 2007 et 2009. Son procès s'ouvre ce mardi à Barcelone.
 
Encore auréolé de ses succès au sein du FC Barcelone, qui a remporté la Liga et la Coupe du Roi, Lionel Messi doit se consacrer à un autre match, sur le terrain judiciaire cette fois. Le procès de l'attaquant du Barça pour fraude fiscale présumée s'ouvre ce mardi 31 mai à Barcelone et se poursuivra jusqu'au 2 juin, à quelques jours du premier match de l'équipe de l'Argentine face au Chili, le 7 juin, dans le cadre de la Copa America. Une séquence judiciaire délicate qui pourrait bien fragiliser le champion argentin.
 
De quoi l'accuse-t-on ?
 
Lionel Messi est poursuivi pour trois délits de fraude fiscale d'un montant total de 4,16 millions d'euros. Une affaire qui le poursuit depuis juin 2013. Avec l'aide de son père, le footballeur argentin aurait dissimulé des revenus dérivés de ses droits à l'image via des sociétés-écrans au Belize et en Uruguay entre 2007 et 2009, alors que les deux pays étaient considérés comme des paradis fiscaux.
 
Quelle sera sa ligne de défense ?
 
Le joueur comparaîtra devant le tribunal jeudi. Il envisage d'attribuer l'entière responsabilité de la gestion de sa fortune à son père, Jorge Horacio Messi. Le journal espagnol "El Periodico" rapporte lundi un témoignage du footballeur, qui assurait en septembre 2013 à la juge d'instruction de Gava, ville située au sud de Barcelone :
 
" Je ne regarde jamais les contrats que je signe et je ne comprends rien à ces histoires de sociétés fictives. Je ne savais pas ce que je signais [...] Je ne regardais pas ces histoire d'argent, c'est mon père qui s'en occupait et moi je me consacrais uniquement au football [...]."
 
"La question de l'argent, c'est mon papa qui s'en occupe. Et j'ai confiance en lui", s'est justifié Lionel Messi. (L'Obs)
 
 
Suite de l'article:
 

Votre commentaire