Mieux s’intégrer dans le circuit économique mondial

L’année 2008 sera sans conteste une année charnière pour la Tunisie du fait qu’elle sera marquée au sceau du démarrage de la zone du libre-échange avec l’Union Européenne.
L’enjeu est de taille puisque le pays doit parachever les préparatifs à cette échéance économique dans les délais impartis. Certes, l’intégration à cette zone n’est pas conditionnée par la conformité à des critères précis

(être aussi compétitif que les concurrents, par exemple).Mais, le pays doit s’y préparer autant que possible, pour se prémunir contre les risques de l’exclusion de ses entreprises de cette zone où la concurrence est implacable.

Et puis, pourquoi, alors, l’Union Européenne s’engage à aider ses partenaires surtout de la rive sud de la Méditerranée, à l’intégration dans sa propre zone.
La mise en œuvre d’une politique de voisinage par l’union Européenne, en ces temps, apporte sans aucun doute, à la Tunisie, l’aide pour mettre aux point tous les préparatifs nécessaires à l’intégration dans la zone commune de libre-échange.

Quoi qu’il en soit, si on considère que la compétitivité économique est l’une des premières conditions imposées à la Tunisie pour son ouverture sur l’extérieur, on peut dire que ses indicateurs sont tous au vert.
Au niveau de l’intégration, par exemple, la Tunisie a pu réduire le degré de la protection effective des produits industriels de 25% en 2006 à 16% en 2007, grâce à son engagement dans le démantèlement définitif des barrières douanières.
Mieux, le taux de l’ouverture s’est accrû à 103% en 2007, contre 102% en 2006, grâce à l’accroissement des exportations tunisiennes, dont la part au PIB s’élève à 51%.

CH. KH