Mohamed Ennaceur appelle à l'amélioration du rendement de l'ARP

Mohamed Ennaceur appelle à l'amélioration du rendement de l'ARP

Ouvrant, hier la dernière session parlementaire de l’actuelle législature 2014-2019, le président de l’Assemblée de représentants du peuple Mohamed Ennaceur a appelé à la poursuite du dialogue pour concrétiser le consensus. « Le consensus et le dialogue ne sont pas une fin en soi mais ce sont des moyens pour la réalisation de l’unité nationale.  Il s’agit d’une réunion autour d’objectifs communs et des hauts intérêts nationaux, une réunion qui oblige tout le monde à unifier les forces afin de les réaliser ».

Adhérant au slogan « la patrie avant les partis », il a expliqué que les vrais partis politiques   sont « ceux qui seront au service de la patrie et du peuple ». Il a jouté que « la crise que traverse notre pays nécessite beaucoup de sagesse et beaucoup de sages clairvoyants qui font fondre leurs intérêts étroits et temporaires dans l’intérêt supérieur de la nation. Les difficultés auxquelles la Tunisie fait face aujourd’hui sont les difficultés de tous les tunisiens. Ils sont tous appelés à contribuer à les relever ». Ceci ne pourrait se concrétiser que sous trois conditions.   « La première est l’incitation de tout le monde à travailler en faisant preuve d’abnégation et de dévouement. La deuxième est le partage des charges et des sacrifices entre les différentes catégories sociales équitablement et d’une manière équilibré. La troisième une unité nationale solide et capable de relever les défis. »

Soucieux de « hisser le rendement » de l’Assemblée « au niveau escompté », Ennaceur propose d’organiser une conférence dans le cadre de l’Académie parlementaire, qui sera consacrée « à l’évaluation du travail accompli et à déterminer travail parlementaire efficace, effectif et moderne à moyen et à long terme ».

Et même si « l’exercice du rôle de contrôle de l’Assemblée des Représentants du Peuple s’est relativement amélioré durant la session précédente », il a besoin d’être affiné. Il faudrait, selon lui, assurer « le suivi des promulgations dans les délais des décrets d’application des lois adoptées » et évaluer « l’impact de ces lois sur  la vie des citoyens et sur le pays en général ».

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