Moncef Souissi ou l'art de se dédouaner

Moncef Souissi ou l'art de se dédouaner

 

L’homme de théâtre Moncef Souissi, celui dont le nom est resté collé à la troupe régionale du Kef, celle de Tunis ainsi que  du théâtre national est, malheureusement pour lui et pour ses nombreux admirateurs, passé maître dans l’art de la flagornerie et du retournement de veste. Après avoir longtemps flatté « l’artisan du 7 novembre », encensé « le défenseur des droits  de l’homme, son idole » Moncef Marzouki, alors qu’il était encore à Carthage, le  voilà embrasser avec « servitude », le front de Béji Caid Essebsi lors d’une cérémonie au cours de laquelle le président de la République a reçu la ministre de la Culture en compagnie d’un nombre de femmes et d’hommes de théâtre, et ce en marge des Journées théâtrales de Carthage (JTC).

Cette image a été qualifiée « d'idécente ». En ce n’est pas en raison du soutien apporté par l’homme de théâtre à son « idole Moncef Marzouki », c’est son plein droit. Mais plutôt parce que  Moncef Souissi avait, lors d’une émission télévisée pendant la campagne électorale, qualifié BCE de tous les mots. Pire, Souissi s’est rappelé qu’il était « youssefiste » et que son père a été pourchassé alors que Béji Caid Essebsi était au ministère de l’intérieur.

Une manière de se dédouaner!