Naceur Hidoussi : Soutien total au PPP

Fraîchement élu à la tête de la Chambre de commerce tuniso-américaine (AmCham), Naceur Hidoussi a été l’invité de Wassim Ben Larbi à l’Expresso de ce matin du vendredi 29 septembre 2017 sur les ondes d’Express Fm pour traiter des relations économiques entre la Tunisie et les Etats-Unis et de la situation socioéconomique générale dans le pays.

Après avoir rappelé le rôle de l’AmChamà savoir la promotion des échanges commerciaux bilatéraux, l’aide aux sociétés tunisiennes exportatrices vers les USA et le lobbying en faveur de l’installation des entreprises américaines ainsi que l’aide à la diaspora tunisienne aux USA, l’invité a donné quelques chiffres sur le volume de coopération et des échanges entre les deux pays.

Il en ressort que 82 sociétés américaines sont installées ou représentées en Tunisie, que les exportations tunisiennes sont de l’ordre de 530 millions de dinars alors que notre pays en importe pour 1500 MD

Et d’ajouter qu’un travail continu et soutenu doit être fait par les nouveaux venus à l’AmCham pour renforcer le lobbying, avoir davantage d’aides américaines, faciliter l’octroi de crédits, inciter les investisseurs US à venir en Tunisie surtout que l’assise adéquate existe déjà dans le sens où la Tunisie bénéficie du statut de partenaire privilégié et d’allié majeur non membre de l’OTAN.

Abordant, ensuite, la situation économique actuelle en Tunisie qui s’apprête à finaliser son budget et sa loi de finances 2018, M. Hidoussi met l’accent sur l’impératif de prendre, sans plus tarder, des décisions importantes et douloureuses tout en révélant que les responsables des différentes chambres mixtes de commerce pourraient adopter une position unifiée quant à leur vision des mesures à prendre pour sortir le pays de la crise.

Le président de l’AmCham précise que les décisions douloureuses s’imposent, certes, mais il faut penser sérieusement à aller chercher l’argent là où il se trouve, à savoir chez le marché parallèle qui porte sur près de la moitié des activités économiques du pays, car les 10% de taxes supplémentaires imposés aux entreprises vont avoir un effet négatif sans oublier la nécessité pour les banques de s’impliquer davantage en prenant un peu plus de risques dans l’accompagnement des PME.

Et de conclure en exprimant son soutien total à l’approche du partenariat entre le public et le privé (PPP), plus particulièrement à l’initiative annoncée par Youssef Chahed concernant la réservation de près de 5200 MD pour la réalisation de projets dans ce cadre bien précis.

N.H