Nancy Ajram enflamme la scène du festival international de Carthage

Le théâtre romain de Carthage n’a jamais vécu cette année une aussi grande affluence qui ressemble à  celle enregistrée mercredi  9 août 2017 à l’occasion de la soirée de la cantatrice arabe Nancy Ajram qui a fait exploser les ventes lors de cette 53ème édition du Festival International de Carthage.  

Les portes  du théâtre romain ont été ouvertes dès 19h00 pour décongestionner  l’immense foule qui s’est amassée à l’entrée,  dès les premières heures de l’après-midi, malgré une chaleur  suffocante d’un mois d’aout exceptionnellement chaud. A 20h00, les gradins étaient déjà archicombles et les spectateurs relativement en retard,  se disputaient les rares places encore non occupées.

Le temps semblait figé et la fatigue était déjà visible sur les visages des premiers venus.  Mais la foule continuait d’affluer  en flots successifs, au point de déborder des gradins pour occuper chaque centimètre des lieux. 

A 22h00, lorsque l’hymne national fut chanté, le théâtre ressemblait à une ruche d’abeilles survoltées, surchauffées et vibrant d’effervescence. Après un court prélude musical, la diva Nancy Ajram, est sortie du fond de la scène, gracieuse comme une fée, élégante comme toujours, belle et rayonnante pour saluer son public avec un large sourire sur un visage éclatant de lumière. Il aura suffi de ce petit sourire pour enflammer les dix mille spectateurs qui ont exprimé leur joie devant leur idoles par de cris assourdissants scandant son nom.

Le spectacle était à la limite du réel tellement l’ambiance était magique et la communion entre l’artiste et son public forte. Mais Nacy Ajram en a vu de plus belles et avait tous les atouts professionnels pour amadouer ce monstre de public. Quelques pas surs et lents, quelques gestuelles millimétrés et la musique a surgit des grosses enceintes pour envelopper toute l’atmosphère en faisant vibrer les cœurs et le sol de ce théâtre millénaire.

Et à la Diva d’enchainer les tubes, chansons après chansons, toutes ou presque, reprises par le public transformé à l’occasion  en une gigantesque chorale.

Au summum de sa gloire, cette cantatrice qui a débuté sa carrière avec le fameux tube « Oukhasmeklih », et qui compte dans son répertoire que des tubes qui ont cartonné à l’instar de « Ah Wenoss », « Akhasmek Ah », « Hassa Bik », « OulTani eh », «Ma tigiHena » et la liste est très longue,  Nancy Ajram ne pouvait que séduire ses fans ce soir-là et elle l’a bien assuré comme toujours.

Lors de cette soirée Nacy a offert au public de Carthage des chansons tirées de ses anciens albums, mais aussi plusieurs autres chansons récentes, donnant à aperçue très harmonieux sur l’évolution de son style et sa démarche artistiques toujours tendance. 

Nancy a  chanté l’amour et la vie dans toute son exubérance avec sa voix voluptueuse.
Nancy a offert à son public le meilleur de son art en visitant interprétant également des chansons d’autres stars de la chanson arabe à l’instar de la diva Warda. Des moments chargés d’émotions et surtout de romantisme avec son cortège de tendresse et de douceur.

Lors de la conférence de presse qu’elle a accordée aux journalistes accréditées, après son spectacle, dans les coulisses du théâtre romain de Carthage, la cantatrice a tenu a exprimé sa fascination par le public de Carthage et son amour à la Tunisie qu’elle chéri. Nancy a parlé de ses nouvelles chansons, du choix du programme de la soirée , mais aussi de sa vie personnelle et de ses deux filles qui lui ressemblent en beauté et en caractère. Nancy a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, avec un sourire et un calme épatants, offrant des petites interviews à tous les journalistes présents. Mais les belles choses ont toujours une fin, la diva a quitté les coulisses avec sa démarche de princesse et son  sourire généreux et charmant.