ONU: 128 pays condamnent la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël

ONU: 128 pays condamnent la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël

128 pays ont voté en faveur de la résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël ; 9 ont voté contre et 35 se sont abstenus.

L’Assemblée générale de l’ONU a ouvert ce jeudi la session lors de laquelle était votée une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël. Hier, Donald Trump a vivement a mis en garde les pays qui adopteraient le texte.

Organisé à l’initiative des Palestiniens, ce vote portait sur un texte affirmant qu’une décision sur le statut de Jérusalem « n’avait pas de force légale » et que la question de Jérusalem devait faire partie intégrante d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens. L’Assemblée générale compte 193 membres.

Le vote a eu lieu après différentes interventions.

L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a réitéré jeudi ses menaces envers les pays qui voteraient en faveur d’une résolution condamnant la décision de Washington de désigner Jérusalem comme capitale d’Israël, peu avant le scrutin à l’Assemblée générale de l’ONU.

« Les Etats-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l’Assemblée générale pour le seul fait d’exercer notre droit de pays souverain », a déclaré Mme Haley.

« Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution (financière) aux Nations unies. Et nous nous en souviendrons quand de nombreux pays viendront nous demander, comme ils le font si souvent, de payer encore plus et d’employer notre influence à leur avantage », a-t-elle lancé.

La décision de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, annoncée le 6 décembre, « ne préjuge en rien les questions sur le statut final y compris sur les limites de Jérusalem », a pris soin d’affirmer Nikki Haley.

« Cette décision n’exclut pas une solution à deux Etats si les parties se mettent d’accord là-dessus. Cette décision n’attaque en rien les efforts de paix. La décision du président reflète plutôt la volonté du peuple américain et notre droit, en tant que nation, de choisir l’emplacement de notre ambassade », a-t-elle martelé.

Source AFP

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