Panoro n'a jamais entravé le travail des députés tunisiens

Panoro n'a jamais entravé le travail des députés tunisiens

L’affaire du député tunisien Yassine Ayari, poursuivi en France par l’homme d’affaires Julien Balkany en son nom propre et au nom de la compagnie pétrolière Panoro Energy Asa pour diffamation, continue à alimenter la polémique en Tunisie.

De nombreuses voix se sont élevées dans ce sens pour exprimer leur étonnement de voir un député tunisien poursuivi en France pour diffamation parce qu’il a relayé des documents publics et parce qu’il a exprimé, dans le cadre de sa mission de contrôle parlementaire, au ministère de l’Energie son inquiétude sur les capacités de cette compagnie à honorer ses engagements en Tunisie.

Le député s’est dans ce cadre déclaré visé et a fait appel au président de la République Kaïs Saied, au président du Parlement Rached Ghannouchi et aux autorités tunisiennes pour le soutenir.  

Bien qu’elle soit mêlée directement à l’affaire, Panoro Energy Tunisie ne s’est pas exprimée à ce sujet. C’est pour cela qu’on a contacté une source fiable au sein de sa direction à Tunis pour connaître sa position.

Notre interlocuteur a précisé que sa compagnie respecte les institutions et les autorités tunisiennes et qu’elle n’a aucune intention d’entraver leur mission. Il a ajouté que deux autres députés (à savoir Samia Abbou et Soulaf Ksontini) ont posé des questions au ministre de l’Energie à propos de l’entrée de Panoro en Tunisie et que cela n’a aucunement gêné la compagnie qui travaille dans la transparence absolue puisque sa cotation en Bourse d’Oslo l’exige.

Il a tenu à préciser, dans ce cadre, que toutes ses activités et les éléments de ses transactions sont édités sur son site.

Par contre, dans le cas de M. Yassine Ayari, les choses ont été différentes selon notre interlocuteur, puisque le concerné a publié le 1er mars 2019, sur sa page publique Facebook, plusieurs documents comportant de nombreux éléments inexacts et diffamatoires, dont une lettre non signée et prétendument rédigée par une association fictive dénommée "Veronga Watch", avec une adresse inexistante à Paris et non enregistrée au répertoire national des associations françaises. 

Selon le responsable de Panoro, le député a aussi relayé d’autres fausses informations comme celles disant que la compagnie est française et qu’elle est détenue par Julien Balkany, alors qu’il s’agit d’une compagnie norvégienne.

Julien Balkany est certes le président non-exécutif de son conseil d’administration, mais il ne possède que 4,6% de son capital :« Tout cela a énormément nui à l’image de Panoro qui a été fortement pénalisée puisque ces rumeurs ont fait par exemple que l’Etat tunisien nous demande des garanties de 45 millions de dinars qui ont été bloqués depuis », a ajouté le responsable de Panoro Energy.    

Concernant les raisons qui ont fait que la plainte a été déposée en France, notre interlocuteur a précisé : « Par constat d'huissier, il a été établi, de manière irréfutable, que l'association "Veronga Watch", qui est à l’origine de cette affaire, n’a pas d'existence juridique et l’adresse indiquée sur ladite correspondance du 18 boulevard Madeleine à Paris est fausse et introuvable. Dès lors, ce faux et cet usage de faux fabriqués de toutes pièces ayant été réalisés sur le territoire français et Monsieur Julien Balkany étant de nationalité française, la justice française, compétente en la matière, a été saisie. »

Le responsable de Panoro Energy Tunisie a souhaité que cette affaire ne sorte pas de son cadre purement judiciaire, insistant que sa compagnie veut connaître et poursuivre ceux qui visent à lui nuire.

 

 

 

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