A peine croyable : Un Italien rentre chez lui avec des migrants clandestins

L’histoire de cet Italien propriétaire d’une usine de textile dans le gouvernorat de Sousse est à peine croyable. Roberto Revellini, 40 ans, fabricant de jeans dans une usine qu’il a lancée en 2012 a vu son affaire péricliter.

Ayant fait faillite et devant beaucoup d’argent à ses ouvriers, à ses fournisseurs à ses créanciers surtout qu’il a émis des chèques sans provision, il n’a pas trouvé mieux que de prendre le chemin de retour dans son pays en prenant place à bord d’une barque qui transportait des migrants clandestins. Il a payé pour se faire la somme de 4500 dinars tunisiens.

Interceptés par les gardes côtes italiennes, les passagers de la barque ont été emmenés dans un centre de détention à Lampedusa. C’est là que l’Italien a sorti aux carabeniere médusés son passeport européen. Bien qu’il ait accompagné des « harraguas » (les bruleurs de leurs papiers), il a eu la bonne idée de garder ses papiers sur lui pour les présenter à ses compatriotes de l’Ile de Lampedusa, qui étaient sous le choc.

Revellini a raconté son aventure au quotidien Reppublica en indiquant que ses compagnons d’infortune le regardaient d’un air dubitatif tout au long de la traversée ne pouvant croire qu’un européen était parmi eux. Il n’a révélé son identité que lorsqu’il a découvert les conditions déplorables dans le centre de détention, a-t-il encore révélé.

L’Italien est rentré chez lui en Italie, après avoir été testé négatif au covid-19 mais les autorités italiennes ont fait savoir qu’elles allaient enquêter s’il était demandé par leurs homologues tunisiennes.