Petrofac-Mohamed Trabelsi : « Nous n’acceptons pas que la société soit prise en otage »

Petrofac-Mohamed Trabelsi : « Nous n’acceptons pas que la société soit prise en otage  »

 

Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi s’est élevé samedi contre le blocage du site de production de la société Petrofac ce qui l’a conduit à envisager de quitter la Tunisie.

Intervenant sur les ondes de Mosaïque Fm, le ministre a dénoncé l’intervention « de nouvelles parties » pour réclamer des recrutements en dehors de l’accord conclu en septembre dernier.

« Nous œuvrons à trouver des solutions. Toutefois, nous sommes contre le sabotage de la production et le blocage des routes pour que les camions de la société ne puissent pas passer. Ce n’est pas une façon de protester. Aujourd’hui, il faudra adopter d’autres formes de protestation, notamment à travers des organisations qui représentent ces mêmes protestataires ».

« Nous n’acceptons pas que la société soit prise en otage ! » a martelé Mohamed Trabelsi.

Il a par ailleurs appelé les habitants de l’île de Kerkennah à convaincre ces individus du fait que leurs agissements ne mèneraient à rien de constructif . 

« Les sociétés comme Petrofac, offrent des opportunités pour améliorer la situation sociale sur l’île. Nous serons tous perdants si cette société envisage de partir, et en particulier les habitants de Kerkennah, qui seront les premiers à en payer le prix», a-t-il relevé en substance.

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