Présidentielle : Mondher Zenaïdi ne reconnaît pas la décision de l’ISIE
Mondher Zenaidi dont la candidature a été annulée par l’ISIE en dépit de son maintien par ordre de l’assemblée plénière du Tribunal administratif a annoncé qu'il ne reconnaissait pas les décisions de l'instance électorale annoncées, ce lundi 2 septembre 2024 et l'excluant lui ainsi que Imed Daïmi et Abdellatif Mekki de la liste finale des candidats.
Dans un communiqué publié ce lundi, le comité juridique de Mondher Zenaidi a qualifié les décisions de l'Isie de contraires à la loi et a assuré que ce dernier ne faisait l'objet d'aucune condamnation ou poursuite judiciaire liée à la collecte des parrainages. Il n'est donc pas interdit d’être candidat à la présidence.
La même source a considéré que la décision de l'Isie montrait « qu'elle n'était plus indépendante et qu'elle avait pris une mesure arbitraire et politique ». L'Isie, selon le comité juridique du candidat, devait accepter la décision du tribunal dont elle a été informée par écrit le 29 août 2024 à 11h55, heure après laquelle l'Isie a déposé une demande de récusation des magistrats ayant été refusée par le tribunal administratif.
Elle a considéré que « la décision de l'Isie représentait un dangereux précédent touchant à l'Etat de droit et des institutions et menaçant la paix civile ». Par ailleurs, l'équipe juridique de Mondher Zenaidi a assuré qu'elle continuera à se battre pour défendre les intérêts de son client. Elle a assuré que la décision de l'Isie n'était pas finale et que son mandat n'était pas absolu.
Un recours contre l'annonce de la liste finale sera ainsi déposé auprès du tribunal administratif. Pour rappel, l'Isie a annoncé, ce lundi 2 septembre 2024, l'exclusion des noms de Mondher Zenaidi, Abdellatif Mekki et Imed Daïmi de la liste des candidats à la présidentielle du 6 octobre 2024, malgré l'obtention, par ces derniers, gain de cause auprès de l'assemblée plénière du tribunal administratif.
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