Présidentielle: Un débat fade, ennuyeux et soporifique

Présidentielle: Un débat fade, ennuyeux et soporifique

Annoncé en grandes pompes et présentée par ses promoteurs comme l'événement de la campagne électorale et comme un tournant dans la vie politique tunisienne, le débat entre les candidats à l’élection présidentielle a démarré dans la soirée de samedi 07 septembre. Les 26 candidats ont été répartis en trois soirées, samedi, dimanche et lundi, pour des émissions de deux heures et demie chacune.

Solennellement intitulée : « La route vers Carthage. La Tunisie fait son choix » l'émission sera diffusée sur onze chaînes de télévision dont deux publiques, et une vingtaine de radios.

Ce grand oral est censé permettre aux candidats de faire valoir leurs idées, n’a pas atteint les objectifs assignés. Parce que trop courtois, policé et par conséquent fade, ennuyeux et soporifique. En plus, un débat est une occasion pour chaque candidat de faire valoir ses idées, comme il est une confrontation d’idées. Outre qu’il est difficile de débattre à huit, ce qui a privé les candidats d’un temps plus large pour développer leurs idées, les questions sont mal préparées. Chaque candidat a eu 90 secondes pour répondre à la question posée. Il a eu une centaine de secondes pour exposer les grandes lignes et les promesses de sa candidature. Au total, les huit candidats ont disposé chacun d'un quart d'heure de temps de parole au cours de l'émission.

Le débat d’hier a vu l’absence d’un candidat, Nabil Karoui, qui compte parmi les favoris a été empêché d’y participer, parce que se trouvant en prison. Alors qu’on aurait pu trouver solution pour lui permettre d’être présent ou se faire représenter par l’un des membres de son parti « 9alb Tounes ».

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