Projet JEUN’ESS : Création de 137 entreprises et 400 emplois à travers le fonds d’innovation sociale

Mis en œuvre par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et cofinancé à hauteur de 9 millions d’euros par la Délégation de l'Union Européenne, le projet JEUN'ESS a présenté sa nouvelle génération de structures de l'économie sociale et solidaire (ESS) lors d'une cérémonie tenue, aujourd'hui 3 octobre 2023 en présence du ministre de l'Économie et de la Planification, Samir Saied, de l’Ambassadeur de la Délégation de l'Union Européenne en Tunisie, Marcus Cornaro, ainsi que du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Tunisie, Arnaud Peral.

Après plus de six mois d'incubation dans sept régions tunisiennes, à savoir Gabès, Kebili, Kairouan, Sidi Bouzid, Kasserine, Jendouba et Le Kef, un total de 137 entreprises ont émergé ou sont en cours de constitution légale en ce moment.

Cette nouvelle initiative permettra de créer plus de 400 emplois qui s’ajouteront aux 900 déjà créés et/ou consolidés, marquant ainsi une étape significative dans la promotion de l'ESS en Tunisie, renforçant l'autonomie économique des jeunes entrepreneurs sociaux. Ces entrepreneurs partagent des valeurs de solidarité et de durabilité, contribuant au tissu économique et social du pays tout en favorisant un développement inclusif et équitable.  

Aux côtés de son partenaire principal, le ministère de l’Économie et de la Planification, JEUN’ESS a obtenu des résultats prometteurs depuis son lancement, démontrant que l’ESS constitue une alternative de choix :

- 179 structures de l’ESS créées et consolidées ;

- 1341 emplois créés et/ou consolidés :

- 1235 jeunes incubés et formés ;

- 23 clubs de l’ESS lancés avec ENACTUS Tunisia ; 

- 69% de femmes bénéficiaires.

A rappeler que le projet JEUN’ESS s’inscrit dans le cadre plus large du programme EU4YOUTH (Programme d’Appui à la Jeunesse Tunisienne) financé à hauteur de 65 millions d’euros par l’Union Européenne. Il a pour objectif de contribuer à l’inclusion économique, sociale et politique des jeunes tunisiens les plus défavorisés, et ce, à travers une approche de développement local en particulier dans les zones préalablement identifiées sur des critères de développement.