Quand il s'agit de la Tunisie, Philippe Séguin perd son sens critique

Né à Tunis en 1943, Philippe Séguin a suivi des études au lycée Carnot jusqu'à l'indépendance, date à laquelle

il est reparti en France avec sa mère.

Ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du Rassemblement pour la République  de 1997 à 1999, il est actuellement Premier président de la Cour des comptes.

Et c'est en cette qualité que M. Philippe Séguin retrouve son pays natal pour critiquer ou plutôt pour encenser par la critique un pays qu'il aime tant.

Au cours d'un point de presse tenu, jeudi matin, au siège de la Cour des comptes, à Tunis  en présence, notamment, de Mme Faiza Kéfi, Premier président de la Cour des comptes, M. Séguin n'a pas arrêté de dire du bien de la TUnisie.

Philippe Séguin a d'abord parlé du récent classement qui fait de la Tunisie première parmi les pays arabes en matière de qualité de la vie indiquant qu'il est heureux d'apprendre « sans surprise » un classement amplement mérité.

Le premier président de la Cour des Comptes française a, aussi, salué « la haute réputation méritée » de la Cour des comptes tunisienne à l’échelle internationale, ainsi que « le très haut niveau de performance de la Tunisie en matière de gouvernance financière », qui lui a valu d’occuper le 2ème rang en matière de gestion des dépenses publiques, « fruit de la politique initiée par le Président de la République ».

Pour couronner le tout, M. Séguin a déclaré que la France souhaite s’inspirer du modèle tunisien en ce qui concerne l’organisation des chambres régionales, qui possèdent un statut de juridiction totalement indépendante, précisant que l’expérience tunisienne a été meilleure et qu’en conséquence, « nous cherchons à s’inspirer de la pertinence du choix fait par les Tunisiens pour le promouvoir en France ».

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