Quand une secte barbare se cache derrière l'Islam !

 Quand une secte barbare se cache derrière l'Islam !

 

Des criminels avides de sang, des lâches, des membres d'une secte barbare...les superlatifs ne manquent pas à travers la presse mondiale pour qualifier cet acte odieux commis mercredi en Algérie.

L'assassinat du Français Hervé Gourdel, revendiqué par les djihadistes de l'Etat islamique, a ému la communauté mondiale. Une communauté internationale, toutes religions confondues, qui a condamné en choeur un acte contraire aux principes de l'Islam.

Comment des êtres aussi abjects peuvent-ils se reclamer de la religion de la paix? Comment peuvent-ils commettre de telles ignominies et se revendiquer en même temps de l'Etat islamique? Ce groupe n'a rien d'un Etat et n'a rien d'islamique. Bien au contraire, il dessert l'Islam et ternit son image à travers le monde.

Ceux qui décapitent, assassinent et sèment la terreur au nom de l'Islam ne peuvent se reclamer de cette religion de paix et de pardon. N'ont-ils pas lu et compris le verset de la sourate Al ma'ida (Table Servie) à travers lequel le Coran met en garde contre de tels actes : «Quiconque tue un être humain non convaincu de meurtre ou de sédition sur la Terre est considéré comme le meurtrier de l’humanité tout entière. Quiconque sauve la vie d’un seul être humain est considéré comme le sauveur de la vie de l’humanité tout entière !»?

Se reclamer de l'islam et commettre de tels actes barbares, doublés d'une mise en scène terrifiante, montre que pour ces gens-là la vie humaine ne compte pas, alors même que l'Islam a sacralisé la vie humaine.

De quel islam parlent-ils donc ces impies, ces sanguinaires, ces délinquants, ces bandits de grand chemin, ces fauteurs de troubles? Cet Islam utilisé à des fins macabres ne nous représente pas et ne réprésente aucun musulman sincère.

Il est temps de combattre par tous les moyens ces "sauvages du désert" qui ont déjà assez souillé notre religion à travers leurs exécutions sommaires.
 

Toujours, le même scénario macabre

Ces dernières semaines, d'autres otages occidentaux avaient déjà connu le même sort qu'Hervé Gourdel. Le journaliste américain James Foley a été exécuté le 19 août dernier. Une vidéo le montre à genou en tenue orange, égorgé puis décapité par un homme masqué.

Deux semaines plus tard, la même mise en scène macabre s'était reproduite pour l'assassinat d'un autre journaliste américain, Steven Sotloff, kidnappé à Alep, en Syrie. Le 13 septembre dernier enfin, c'est le travailleur humanitaire britannique David Haines qui subit le même sort.

Malheureusement, d'autres otages restent encore entre leurs mains. On parlerait d'une vingtaine d'Occidentaux parmi lesquels le journaliste britannique John Cantlie apparu dans plusieurs vidéos ou encore Alan Henning, un autre Britannique.

Aux côtés de ces victimes occidentales de l'Etat barbare, il ne faut pas aussi oublier les multiples exécutions sommaires d'Irakiens et de Syriens dans les zones contrôlées par ces soldats de la terreur. Des soldats qui n'ont que mépris pour l'Islam, cette religion de paix, de pardon et de miséricorde !

Si la signature de l’exécution de l'otage français est celle du groupe Jund al-Khilafah (les Soldats du Califat), c’est bien l’Etat islamique qui est la référence absolue et le donneur d’ordres. Aussi, Gourdel apparaît-il comme la première victime française de la guerre que mène la France contre l’organisation terroriste.

In fine, ce soi-disant Etat islamique ne peut être assimilé, pour nous, qu'à un cancer qui risque de ronger, si rien n'est fait, le Proche et Moyen-Orient et le Maghreb. Et Jund al-Khilafah ne serait qu'une des premières métastases qui indiquerait que la campagne de barbarie orchestrée par Abou Bakr Bagdadi ne fait que commencer.

O.D.