Quid des 800 « revenants» de Syrie et d’Irak

Quid des 800 « revenants» de Syrie et d’Irak

 

Ils sont déjà 800 à revenir parmi nous après avoir accompli leur « mission » en Syrie et en Irak. Selon Hédi Majdoub, le ministre de l’intérieur, ses services  disposent de toutes les données nécessaires sur cet important contingent.

Auditionné lors d'une plénière extraordinaire de l’Assemblée des représentants du peuple consacrée à l’affaire de l’assassinat de Mohamed Zouari , le ministre a assuré que son département est tout à fait prêt à engager un dialogue à ce sujet devant la commission de la Sécurité et de la Défense au sein du Parlement.

« Le département de l’Intérieur dispose aussi de toutes les informations nécessaires sur les Tunisiens établis actuellement aux foyers de tension », a-t-il ajouté.

En réponse aux députés qui ont pointé « les faiblesses » du renseignement tunisien dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Zouari, notamment en ce qui concerne ses activités à l’extérieur du pays, Majdoub a souligné que la Tunisie ne dispose pas d’un système de renseignement extérieur ni de moyens matériels et humains pour parvenir à de telles informations.

Le ministre a également fait état de l’absence d’un cadre juridique qui organise les services de renseignement ajoutant que le système tunisien a été énormément affaibli au lendemain de la Révolution.

Par ailleurs, le ministre a souligné que l’enquête relative à l’assassinat de Mohamed Zouari atteint aujourd’hui une étape très avancée dans la mesure où les commanditaires étrangers du meurtre ont été identifiés.

Majdoub a également rappelé que l’assassinat, le 15 décembre dernier, de l'ingénieur Mohamed Zouari à Sfax, a été planifié en Europe.

« La planification de l’opération a démarré le 15 juin dernier, dans deux pays européens et deux plans d’exécution différents ont été mis en place », avait précisé le ministre au cours d'une conférence de presse tenue récemment à Tunis.

La plénière extraordinaire de l’Assemblée des représentants du peuple consacrée à l’affaire de l’assassinat de Mohamed Zouari a démarré, vendredi, en présence du ministre de l’Intérieur, Hedi Majdoub, et du ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui.

 

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