Rached Ghannouchi sera fait « docteur honoris causa » de l’Université islamique de Malaisie

Rached Ghannouchi sera fait « docteur honoris causa » de l’Université islamique de Malaisie

 

Le cheikh Rached Ghannouchi sera fait mercredi docteur honoris causa en philosophie de la civilisation islamique par l’Université internationale islamique de Malaisie IIUM, annonce cette université.

Par ailleurs, « à l’invitation du Premier ministre de Malaisie et dans le cadre de la diplomatie populaire le Cheikh Rached Ghannouchi visite la Malaisie en compagnie d’une délégation du mouvement Ennahdha composée de Rafik Abdessalem, Riadh Bettaïeb et Ahmed Gaaloul, annonce-t-on dans la page officielle du président du parti islamiste.

A l’entame de la visite le Premier ministre malasien Muhamed Najib Abdulrazek a reçu le président d’Ennahdha et la délégation l’accompagnant dans ses bureaux dans la capitale administrative Putrajaya. La rencontre a été l’occasion de mettre en évidence les relations de fraternité et d’amitié entre la Tunisie et la Malaisie et la volonté de les promouvoir dans les différents domaines, ajoute-t-on

Rached Ghannouchi a fait part de son admiration et de sa grande considération pour l’expérience réussie de la Malaisie en matière de progrès et de développement, soulignant que la Tunisie peut être une destination attractive pour les investissements Malaisiens dans les secteurs de la technologie, de l’industrie, des finances et de l’agriculture en raison des avantages qu’elle offre en raison de sa position stratégique comme porte vers l’Afrique et partenaire économique de l’Europe.

Il a appelé le gouvernement malaisien à renforcer la coopération et les échanges scientifiques avec la Tunisie et à développer les échanges d’étudiants entre les deux pays ce qui va renforcer les opportunités de coopération à l’avenir entre l’extrême orient musulman et les pays du Maghreb.

Le Premier ministre malaisien a exprimé pour sa part son admiration pour l’expérience tunisienne de transition démocratique et pour le rôle joué par le mouvement Ennahdha pour réussir cette transition et lui éviter les écueils vécus par les autres expériences arabes de transition.

Il s'est félicité du  modèle de cohabitation que vit la Tunisie entre le courant de l’Islam démocratique et les autres courants politiques. Il s’est disposé à coopérer avec la Tunisie dans les différents domaines qui assurent l’intérêt mutuel des deux pays et des deux peuples.

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