Raouf Khammassi assume et s’en prend aux nouvelles recrues de Nidaa

Raouf Khammassi assume et s’en prend aux nouvelles recrues de Nidaa

Rendu responsable de l’échec du candidat de son parti aux élections législatives partielles en Allemagne, le dirigeant de Nidaa Tounes et son coordinateur à l’étranger Raouf Khammassi a publié, ce soir, une déclaration à l'opinion publique  sur sa page Facebook dans laquelle il exprime « sa surprise face aux résultats des élections législatives partielles en Allemagne, qui ont connu une un taux d’abstention sans précédent et un échec inattendu des listes des partis ». Khammassi ne se dérobe pas et « assume totalement la responsabilité de ce revers », qui contient selon lui, un message de la communauté tunisienne à l’étranger aux élites politiques.

Il s’est dit néanmoins étonné des réactions des « nouveaux venus au sein de son parti qui n’ont pas participé à l’épopée du mouvement depuis sa création par Béji Caid Essebsi, ce qui ne servirait que l'agenda des anarchistes et des ennemis de Nidaa et a mettrait en danger notre sécurité nationale et entrainerait notre pays dans une crise de gouvernance injustifiée ».

Il a expliqué le revers de son parti et le faible taux de participation par « le nombre réduit de bureaux de vote, 4 seulement contre 18 en octobre 2014 et par la rigueur du climat qui a découragé les électeurs à se déplacer ». Il a ajouté que les élections en Allemagne ont confirmé l'acharnement de certains partis dissidents pour disperser les votes si un résultat partiel déterminait le sort d'un parti comme Nidaa.

 Le coordinateur général a exempté la politique du consensus national de toute responsabilité dans cet échec parce que « les parties connues pour être hostiles à cette approche ont obtenu un résultat plus médiocre que celui de Nidaa Tounes.

 Il a terminé en insistant sur « la nécessité de se concentrer sur l'analyse de ce qui s'est passé lors des élections partielles et de s'adresser au peuple tunisien dans une langue responsable afin que chaque parti assume sa responsabilité ».

 

Votre commentaire