Rencontre pour parler des perspectives pour l'économie tunisienne

Rencontre pour parler des perspectives pour l'économie tunisienne

Quelle évolution souhaitez-vous pour l’économie tunisienne dans les prochaines années ? Quelle doit être la priorité à court et à moyen terme ?

Où faut-il réaliser les investissements ? Quels enseignements la Tunisie peut-elle tirer des expériences de l’Europe centrale et orientale après l’effondrement du communisme il y a une vingtaine d’années et des progrès effectués par la Turquie ? Que peuvent apprendre ces pays de la Tunisie ? Ces questions et bien d’autres seront soulevées par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ainsi que par ses partenaires, au fil d’une journée de débat à Tunis. La rencontre, prévue le lundi 12 décembre, s’inscrit dans le cadre de plusieurs exercices d’écoute organisés dans la partie méridionale et orientale du Bassin méditerranéen.

L’objectif de la BERD est de recueillir les avis des Tunisiens tandis qu’elle conçoit ses projets d’opérations dans la région. Selon Jonathan Charles, Directeur de la communication à la BERD : « Il est indispensable que nous soyons à l’écoute afin de nous faire une idée de ce que souhaitent les Tunisiens pour l’avenir de leur économie. Nous avons une excellente expérience des activités articulées autour de projets et sommes des experts du travail de terrain. »

La rencontre de Tunis, conçue en coopération avec le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMIM) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), est une occasion pour les autorités tunisiennes et le secteur des entreprises de partager leurs points de vue et expériences sur les réformes sectorielles, au cours de cinq séances de travail en petits groupes, avec leurs homologues d’Europe centrale et orientale, notamment les Vice-Premiers ministres de la République slovaque et de la Serbie, l’ancien ministre de l’Énergie de la Bulgarie, ainsi qu’un certain nombre de directeurs généraux de banques, d’entreprises, de chambres de commerce et de fonds de capital-investissement de premier plan d’Europe centrale et de Turquie.

L’initiative « d’une transition à l'autre » est un dispositif au sein duquel la BERD peut faciliter et exploiter les échanges, « entre homologues » des pays d’opérations actuels de la Banque et des pays de la partie méridionale et orientale du Bassin méditerranéen, concernant leurs expériences de la transition et des réformes. Le rôle de la Banque sera d’une part celui de facilitateur, réunissant les « homologues » anciens et nouveaux en charge des réformes, et d’autre part celui d’auditeur attentif, intéressé à mieux comprendre les différences entre les expériences de réforme dans les deux régions.