Sahara occidental : le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain

Sahara occidental : le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté vendredi son soutien au plan marocain d’autonomie du Sahara occidental qu’il estime être la solution «la plus réalisable » pour le territoire disputé, malgré l’opposition de l’Algérie. La résolution adoptée par 11 voix pour, aucune contre et 3 abstentions - l’Algérie ayant refusé de participer au vote - estime que le plan de Rabat de 2007, une autonomie sous souveraineté marocaine, «pourrait représenter la solution la plus réalisable» et donc être «la base» de futures négociations pour résoudre ce conflit vieux de 50 ans.

Le Sahara occidental, colonie espagnole jusqu'en 1975, est contrôlé en majeure partie par le Maroc mais considéré comme un territoire non autonome par les Nations unies. Un conflit y oppose Rabat aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie.

Jusqu'alors, le Conseil de sécurité pressait le Maroc, le Polisario, l'Algérie et la Mauritanie de reprendre des négociations - interrompues depuis 2019 - pour parvenir à une « solution politique réalisable, durable et mutuellement acceptable».

Mais à l'initiative des États-Unis, le projet de résolution qui a été soumis au vote vendredi après-midi, prend position pour le plan présenté par Rabat en 2007: une autonomie sous souveraineté marocaine pour ce vaste territoire désertique, riche en phosphate et aux eaux poissonneuses.

Le texte vu par l'AFP estime qu'il pourrait représenter «la solution la plus réalisable». Dans ce contexte, il appelle le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et son émissaire sur ce dossier, Staffan de Mistura, à mener des négociations «sur la base» de ce plan ».

Le ministre des Affaires étrangères du Polisario, Mohamed Yeslem Beissat, a récemment indiqué que le mouvement indépendantiste serait prêt à accepter ce plan, mais uniquement si la population sahraouie le valide par référendum. L'Algérie en revanche s'est toujours opposée à cette idée.

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