Tout sur la Convention dans le domaine du bâtiment et de l’urbanisme

« Bien s’organiser pour mieux exporter », telle est la finalité première de la convention de partenariat signée par l’ensemble des commissions

et entreprises tunisiennes intervenant dans le secteur de la construction et du bâtiment.

La signature de cette convention dont l’initiative revient principalement à l’Association nationale des bureaux d’études et d’ingénieurs conseils constitue, de ce fait, la traduction d’une volonté commune de tous les signataires à coordonner les actions et à impulser la concertation en vue de mieux exporter leurs services et leurs produits.

En effet, comme stipulé dans les termes mêmes de la convention, les différentes parties concernées sont appelées à travailler en étroite coopération et à œuvrer en coordonnant leurs interventions afin de créer une synergie à même de dynamiser davantage l’activité d’exportation liée à leur branche.

Pour ce faire, explique M. Nabil Chateur, président, de l’association nationale des bureaux d’étude et d’ingénieurs conseils, le train de mesures défini dans le texte de la convention annonce un plan d’actions à engager avec le concours de toutes les parties signataires.

Un plan qu’il faut tout de suite mettre en œuvre pour accélérer le processus de mise à niveau du secteur voire de son réseau d’intervenants de façon à mieux s’adapter aux besoins et aux exigences de la « globalisation » et ce qu’elle induit en terme de rude concurrence, à tous les niveaux.

Il s’agit de créer des banques regroupant toutes les informations requises et les coordonnées des différents intervenants, mécanismes à même de faire office de véritable base de données permettant d’établir, au moment requis et sans difficultés, un contact rapide entre ces intervenants.

Ainsi, en signant ladite convention, les parties concernées s’engagent à travailler en réseau en impliquant tous les acteurs et en fédérant chez eux un besoin d’appartenance à des entités pluridisciplinaires qui soient mieux armées pour faire face à la concurrence internationale, ce qui impliquerait, aux dires de M. Nabil Chateur, l’instauration de véritables pôles de compétitivités voire des consortia verticaux entre fournisseurs, promoteurs, architectes et bureaux d’études.

Il sera, par ailleurs, question de mettre sur pied une banque de données exhaustive et actualisée des importantes offres en termes de marchés potentiellement exploitables sur la scène internationale (grands projets, grands promoteurs et bayeurs de fonds…).

Autre prérogative de la convention ; pouvoir communiquer en permanence et échanger en toute célérité les informations ayant trait aux éventuelles opportunités offertes sur le marché international, ce qui se présenterait comme une aubaine pour les professionnels tunisiens capables, dès lors, d’arriver les premiers et d’en profiter pleinement.

Cet important effort de communication passera incontestablement, de par le 6ème point de la convention, par l’organisation de rencontres périodiques et systématiques auxquelles doivent prendre part tous les signataires sans exceptions.

Le 7ème point stipule, quant à lui, la constitution d’un comité national permanent d’exportation des prestations en bâtiment et d’urbanisme, lequel comité, composé des représentants de toutes les parties signataires de la convention, sera en mesure de structurer la concertation et d’organiser notamment des missions à l’exportation.

Il sera, en outre, à même de solliciter l’appui nécessaire auprès des ministères de tutelle. Au même titre, le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) et l’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT) ont un important rôle à jouer notamment dans la promotion de cet un important volet de mise à niveau et de mise en réseau des prestataires en bâtiment d’urbanisme.

Et pour cause, a fait savoir, M. Nabil Chateur, « il est primordial pour cette filiale tunisienne prometteuse de gagner la confiance de la fédération internationale des ingénieurs conseils afin d’être plus sollicitée et de profiter de leurs réseaux ».

Et d’ajouter que les professionnels tunisiens comptent frapper un bon coup lors des journées africaines de l’ingénieur qu’abrite la Tunisie du 22 au 25 juin 2008.

CH KH