Trafic de faux visas Schengen : un cadre de Nidaa Tounès impliqué

 

 

Dans le cadre des investigations qui se sont poursuivies durant la quinzaine écoulée, l'enquête a permis d'identifier un autre complice dans l'affaire des faux visas Schengen qui a été déclenchée suite à des informations recueillies par les agents de la direction de la garde nationale d'El Aouina.

 

Ainsi, le juge d'instruction chargé de cette affaire vient d'émettre un mandat de dépôt à l'encontre d'un cadre de Nidaa Tounès qui a été cité par des inculpés dans ce trafic.

 

C'est le ministère public relevant du Tribunal de première instance de Médenine qui a ordonné l'ouverture d'une enquête sur un vaste trafic de visas falsifiés dans lequel sont impliquées pas moins de quinze personnes contre lesquelles un mandat de dépôt fut émis contre chacune d'entre elles.

 

Il s'agit de deux ressortissants français d'origine tunisienne travaillant à l'ambassade de France (ces visas portant le cachet de cette ambassade), un ressortissant d'un pays voisin et des fonctionnaires dans différentes administrations et banques. 

 

Après l'identification d'un premier suspect, tous les autres ont suivi, car une telle opération nécessitait le concours de plusieurs parties. 

 

Et suite aux multiples descentes effectuées par les auxiliaires de la justice dans les domiciles des suspects, neuf ordinateurs, deux scanners, des exemplaires de documents officiels (état civil, diplômes universitaires, souches d'inscription, carnets de famille...) ont été saisis, en plus de cachets officiels de l'administration et de l'ambassade en question et la somme de 60 mille dinars.

 

Tous les inculpés ont été écroués en attendant leur comparution devant la justice pour répondre de leurs actes dans cette grave affaire de trafic de faux visas.